« La convocation d’un énième Congrès pour le 6 avril, la 2ème pendant le même mandat » déplore Petit-Lambert Ovono.

Les tenants du pouvoir Gabonais sont fidèles dans leur façon de croire tromper les populations et l’histoire.

S’ils respectent bien le processus par lequel il faut passer pour modifier une loi, en l’occurrence la constitution, il n’en demeure pas moins vrai que les raisons des modifications constitutionnelles régulières sont aux antipodes de ce que signifie cette règle.

En effet, la constitution est le bien commun de tous les citoyens, et toute révision doit être entreprise dans un esprit d’unité nationale.

Les révisions constitutionnelles depuis 2009 ne reflètent pas les intérêts de tous les citoyens  pour amener le pays de l’avant. Elles ne reflètent pas l’importance de l’unité nationale.

Soumise au peuple par référendum transparent, toutes ces modifications seront purement et simplement rejetées.

Conscient de cela, et par peur d’être publiquement désavoué, le pouvoir préfère la convocation des congrès sachant que les députés et sénateurs lui sont soumis et qu’il peut les sanctionner s’ils ne votaient pas dans le sens édicter pour satisfaire ses propres intérêts et non ceux du peuple gabonais.

Sans prendre parti pour ou contraire le contenu de la révision, ce texto pointe simplement le triturage de la constitution gabonaise en fonction des caprices des dirigeants.

Mais un jour, l’histoire dévoilera tous ces arrangements et nous rattrapera.

Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL

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