La 17e promotion de l’ENS toujours en attente de titularisation depuis 12 ans

La frustration monte au sein de la 17e promotion de l’École normale supérieure (ENS) au Gabon, qui, après 12 années d’attente, demeure toujours en attente de titularisation. Le mercredi 10 janvier 2024, les membres de cette promotion, également connue sous le nom de promotion « Séraphin Moundounga », ont exprimé leur mécontentement en organisant un sit-in devant le ministère de la Fonction publique.

Depuis leur sortie de l’ENS en août 2012, ces enseignants se retrouvent dans une situation précaire, toujours relégués au statut de stagiaire malgré leur déploiement sur tout le territoire national en janvier 2013. Confrontés à l’inaction des autorités pendant des années, ils ont décidé de faire entendre leur voix et de demander la régularisation de leur situation administrative.

Malgré l’annonce de l’ouverture de 1000 postes budgétaires en faveur des enseignants du ministère de l’Éducation nationale, la 17e promotion de l’ENS demeure dans l’attente. Leur appel à la nouvelle administration de la Transition pour résoudre ce problème persistant semble jusqu’à présent être resté sans réponse.

Dans une déclaration à la presse, Davy Ndene Obame, enseignant de SVT et représentant du collectif des enseignants, a souligné leur désir ardent de voir leur situation prise en compte. Malgré les démarches entreprises, notamment l’envoi d’un courrier au Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, en demandant une audience, aucune action concrète n’a été entreprise jusqu’à présent.

La promotion « Séraphin Moundounga » rappelle aux autorités leur engagement pris lors du passage au Parlement, où il avait été annoncé que la loi de finances 2024 prévoirait la régularisation des situations administratives. Cependant, jusqu’à ce jour, leurs espoirs demeurent en suspens, et ils continuent à réclamer une résolution rapide de leur situation.

La 17e promotion de l’ENS incarne ainsi le combat de nombreux jeunes éducateurs au Gabon, confrontés à la précarité de l’emploi malgré leurs qualifications et leur engagement envers l’éducation. En attendant, leur attente persiste, dans l’espoir que leurs années de service et de dévouement soient finalement reconnues.

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