Journée Mondiale sans tabac.

Comme chaque année depuis 1988, ce 31 mai marque la Journée mondiale sans tabac, organisée à l’initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette date unique a toujours autant besoin de visibilité. Rappelons que le tabac contient des substances toxiques qui, d’une part, provoquent l’irritation des vaisseaux sanguins et, d’autre part, perturbent la coagulation du sang.

Aussi, cette journée vise à informer et sensibiliser le grand public sur les dangers, y compris mortels, du tabac sur la santé. Car, le tabac est la première cause évitable de mortalité: une personne meurt toutes les quatre secondes dans le monde à cause de la cigarette. Cancers, en particulier du poumon, infarctus, AVC et troubles respiratoires de type BPCO sont les principales maladies associées au tabac. Aujourd’hui, la cigarette est un fléau qui touche désormais surtout les pays pauvres avec 80% des fumeurs vivants dans des pays à revenus faibles ou moyens. La Journée Mondiale sans tabac est aussi l’occasion de remotiver les consommateurs de tabac pour qu’ils cessent de fumer en leur donnant une raison de plus à savoir protéger l’environnement.

Arrêter de fumer est loin d’être facile et les idées reçues ont la peau dure, ce n’est pas une question de volonté mais bien de motivation. Il est important de savoir qu’il existe une prédisposition génétique à être fumeur ou non-fumeur et que les fumeurs ne sont pas tous au même stade : il y a ceux qui sont prêts à arrêter et ceux qui ne le sont pas. Le remplacement de quelques cigarettes par des substituts nicotiniques (patch, gommes, comprimés à sucer) permet de réduire efficacement sa consommation. Il y a des traitements qui ont fait la preuve de leur efficacité dans l’arrêt du tabac, d’autres non. Parmi les traitements validés : les substituts nicotiniques, les thérapies comportementales et cognitives et certains médicaments (zyban, champix).Mais, il n’y a pas de traitement miracle. Meme que, certaines méthodes alternatives comme l’acupuncture, ou encore certaines huiles essentielles, peuvent soulager l’envie de fumer, voire permettre à certains de ne plus jamais toucher une cigarette.

En ce qui concerne l’acupuncture issue de la médecine traditionnelle chinoise par l’intermédiaire de très fines aiguilles que le professionnel introduit sur des points spécifiques, il s’agit essentiellement de diminuer l’envie de nicotine, ou d’atténuer certains symptômes du sevrage tabagique, parmi lesquels la sensation de faim, le stress, la fatigue, ou encore l’irritabilité. Par contre, la phytothérapie avec la plante ginseng, qui permet notamment de lutter contre la fatigue, le stress, et l’anxiété, tout en améliorant la capacité à se concentrer, mais aussi de la valériane, connue pour soulager les tensions nerveuses, le stress et l’anxiété, et pour ses vertus calmantes et apaisantes. Pour finir l’aromathérapie, où les huiles essentielles peuvent également aider les fumeurs à lutter contre les symptômes les plus fréquents. Il n’existe pas d’huiles essentielles qui comblent le manque lié au sevrage tabagique, mais il y en a en revanche une multitude pour faire face à certains symptômes : la fatigue (épinette noire, pin sylvestre), le stress (mélisse, lavande), l’irritabilité (marjolaine à coquilles), ou encore la toux (eucalyptus, cajeput).

Cœur, poumons, artères, oxygénation des cellules, cheveux, peau, odorat, sensations gustatives ou encore circulation sanguine : tout l’organisme subit les effets nocifs du tabac. Or, une simple journée sans tabac suffit déjà à constater un certain mieux-être physique et psychologique. En 24 heures, on peut, en effet, s’attendre à ressentir les premiers bienfaits consécutifs à l’arrêt du tabac. En effet, une seule journée sans tabac suffit en l’occurrence à diminuer les risques de troubles cardiovasculaires.

Obone Flore

Journaliste

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