Journée mondiale de la liberté de la presse- « Insuffler une nouvelle dynamique de l’écosystème médiatique gabonais »

Insuffler une nouvelle dynamique de l’écosystème médiatique gabonais. Tel a été entre autres le principal objectif de la rencontre des professionnels des médias gabonais organisé ce lundi 05 mai 2025 par l’Organisation Patronale des Médias(OPAM) sous le thème: « La place de la presse gabonaise dans la 5ème République ».

Une rencontre qui se tient après la prestation de serment du président de la république Brice Clotaire Oligui  en présence bien entendu du représentant de la Haute Autorité de la Communication (HAC) et des représentants d’autres corporations des médias. Les participants de ce conclave vont réfléchir sur comment mieux enrichir et adapter le prochain cadre juridique et institutionnel  du secteur avec un code de la communication en phase avec la nouvelle constitution gabonaise.

Classé aujourd’hui à la 41ème place sur 180 pays à travers le monde, dans le classement mondial de Reporter Sans Frontières, soit dépourvue  d’une école ou des centres de formation de métier de la presse, les participants doivent proposer des solutions à ces carences. Bien sûr, l’attention économique des métiers ne sera pas en reste. Les participants  devrons également réfléchir sur le modèle économique des médias.

« En effet, depuis quelques années, le modèle économique classique des médias basé sur la vente de numéros et la vente des espaces publicitaires s’est déroulé avec le dictat des réseaux sociaux. Les journaux sont distribués
gratuitement dans les forums WhatsApp, la presse en ligne gratuitement sur le net, les radios et les télévisions sont suivies aussi gratuitement dans les mêmes réseaux. C’est le tout gratuit des médias. Bien évidemment, cette situation ne peut permettre à notre secteur de répondre aux défis économiques du moment. Nous devons donc trouver des voies et moyens pour éviter le chaos. La solution peut être trouvée chez les fournisseurs d’Internet qui gagnent beaucoup d’argent à travers l’achat des forfaits de leurs médias. C’est une liste à expérimenter. Mesdames et Messieurs, comme les confrères du continent qui s’étaient réunis à Windoek  en Namibie en 1941 et qui ont réussi à obtenir des nations unies par proclamation de la journée mondiale de la liberté de la presse, effective depuis 1991, comme d’autres confrères gabonais qui avaient organisé en l’an 2000 au bureau de la francophonie de Libreville une journée de réflexion sur la presse écrite privée, et qui ont obtenu des autorités du pays à l’issue de ces assises la subvention à la presse écrite nous sommes convaincus que seuls les professionnels des médias peuvent eux-mêmes trouver des solutions pour améliorer notre secteur les bons gouvernants de notre point de vue ont de bonnes idées pour faire avancer le pays et nous sommes persuadés que les gouvernants de la 5ème République seront animés par cet esprit pour un véritable sort vers la félicité » a déclaré le président de l’OPAM Jean Yves Ntoutoume dans son discours de circonstance.

Rappelons à toutes fins utiles que la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse qui devait se tenir sous l’égide du ministère de la Communication a été reportée sine die du fait de l’incertitude de la reconduction de Laurence Ndong au ministère éponyme.

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