Journée Mondiale contre le cancer : La lutte continue.

La Journée mondiale contre le cancer constitue une occasion de sensibiliser la population à certains comportements qui augmentent les risques de cancer comme le tabagisme, la mauvaise alimentation, le sédentarisme, l’exposition à la pollution ou la surexposition au soleil.

En effet, le cancer est une maladie qui s’attaque à n’importe quelle partie du corps et qui cause une multiplication anormalement rapide de cellules nocives pour le corps. Cela se produit quand une cellule saine devient nuisible à cause d’une transformation qu’elle a subie. Certains facteurs peuvent provoquer cette transformation comme l’hérédité, les rayons ultraviolets, l’amiante, la fumée de tabac, l’arsenic, certains virus ou bactéries, etc. Le risque d’apparition d’un cancer augmente avec l’âge parce que les risques s’accumulent tout au long de la vie.

Le cancer constitue encore aujourd’hui la première cause de mortalité dans le monde, bien avant les guerres et autres catastrophes naturelles. Il fait beaucoup moins parler de lui, mais il tue. Pourtant, il se soigne et l’intérêt de cette journée est aussi de faire prendre conscience de l’utilité d’un dépistage précoce permettant d’arriver à une guérison.

En 2020, on estime que le nombre de personnes qui vont recevoir un diagnostic de cancer dépasse les 18 millions et que plus de 9 millions en décéderont. Les cancers les plus fréquents seront ceux du sein, de la prostate, du poumon et du côlon.

Les différentes régions du globe ne sont pas à égalité devant le cancer et si l’hémisphère nord bénéficie de moyens importants dans la détection et le traitement des cancers, les pays du sud, comme à l’accoutumé ne bénéficient pas de telles attentions.

A l’occasion de cette Journée mondiale contre le cancer, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à renforcer les services de lutte contre cette maladie dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Si les tendances actuelles se poursuivent, le monde verra une augmentation de 60% des cas de cancer au cours des deux prochaines décennies, prévient l’OMS. La plus forte augmentation (environ 81%) des nouveaux cas se produira dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où les taux de survie sont actuellement les plus bas.

Si les gens ont accès à des systèmes de soins primaires et de référence, le cancer peut être détecté tôt, traité efficacement et guéri. Le cancer ne devrait pas être une peine de mort pour quiconque, n’importe où.

Par ailleurs, l’OMS souligne qu’un large éventail d’interventions éprouvées existe pour prévenir les nouveaux cas de cancer. Ces interventions comprennent la lutte contre le tabagisme (responsable de 25% des décès par cancer), la vaccination contre l’hépatite B pour prévenir le cancer du foie, l’élimination du cancer du col de l’utérus en vaccinant contre le virus du papillome humain (VPH), le dépistage et le traitement, la mise en œuvre d’interventions de gestion du cancer à fort impact qui offrent un bon rapport qualité/prix et garantissant l’accès aux soins palliatifs, y compris le soulagement de la douleur.

En cette journée internationale de lutte contre le cancer, il est urgent de rappeler qu’un dépistage rapide, une prévention efficace et un accès aux soins adéquats pourraient sauver des millions de vies. Mais aussi l’adoption de meilleures habitudes alimentaires car il est prouvé qu’une alimentation saine et diversifiée diminue les risques de cancer ; il s’agit aussi de bouger car la première mesure à prendre pour prévenir le cancer est l’activité physique.

Paul Essonne

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *