Depuis ce début d’année 2020, notre pays le Gabon connait un climat d’insécurité né d’une vague d’enlèvement d’enfant qui a entraînée non seulement la psychose auprès des populations mais aussi à des violences avec des pertes humaines venant aussi bien des forces de l’ordre, des kidnappeurs mais aussi des populations suite à la justice populaire.
En effet, les principales victimes de ces violences étant la jeunesse, de ce fait les jeunes leaders de la société civile ne sauraient rester silencieux plus longtemps. C’est en cela, que le rôle des leaders jeunesses est d’être non seulement ceux-là qui tire la sonnette d’alarme face à un phénomène social qui porte atteinte à la cohésion sociale et à la sécurité de la jeunesse mais aussi une force de proposition pour les gouvernants dans la recherche des solutions.
C’est dans ce contexte que le Conseil National de la Jeunesse du Gabon (CNJG) et le Réseau des Organisation de Jeunesse Africaines Leaders des Nations-Unies (ROJALNU) en collaboration avec le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCOP) organisent une journée de concertation entre les leaders des organisations et mouvement jeunesse sous le thème : La jeunesse contre toute forme de violence au Gabon ce jeudi 6 février 2020 au siège du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCOP) à Libreville.
L’objectif général de cette rencontre est de réunir les leaders des mouvements associatifs pour une réflexion sur la psychose née du phénomène d’enlèvement et les violences en milieux scolaires.
Les objectifs spécifiques s’articulent autour de :
- Réunion des présidents d’associations, mouvements de jeunesse et réseau pour une journée de réflexion ;
- Réflexion et recherche des pistes de solutions face au climat d’insécurité né du phénomène d’enlèvement ;
- Réflexion sur les violences en milieux scolaire.
Aussi, le rôle des jeunes en matière de paix et de sécurité demeure dorénavant un aspect majeur de l’agenda mondial, depuis notamment l’adoption, en décembre 2015, par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution 2250 qui considère que les jeunes devraient prendre une part active à l’instauration d’une paix durable et œuvrer à la justice et à la réconciliation, et que l’importance démographique de la jeunesse actuelle est un atout qui peut contribuer à instaurer durablement la paix et la prospérité économique.