5ème arrondissement : il faut mettre de l’ordre.

Dans le cadre d’une tournée qu’il entreprenait dans les différents démembrements de l’hôtel de ville de Libreville en vue de toucher du doigt les difficultés auxquelles sont soumises ses entités, le maire de Libreville, Léandre Nzué a dû se rendre compte de l’effectivité de l’amateurisme de gestion et l’incompétence dans laquelle s’illustrent certaines équipes dirigeantes de ses institutions.

Une cabane se trouvant à l’intérieur de la mairie dégrade un e fois l’image de cette institution.

Ce fût notamment le cas au 5ème arrondissement de Libreville, où en dépit des efforts dans lesquels le maire Chadi Moukarim déploie, il est encore fait défaut d’un véritable programme d’investissement et du manque d’une main- d’œuvre municipale aguerrie. A preuve et aux dires des auxiliaires de commandement (chefs de quartiers), le 5ème arrondissement serait devenu l’un des arrondissements les plus insalubres de la capitale gabonaise, contrairement au lustre qu’il présentait lors du passage à sa tête des précédentes équipes du conseil local.

Toute chose qui contraindrait les populations à la cohabitation d’avec l’insécurité grandissante et le manque criard d’infrastructures sociales : eau, écoles, électricité, routes, dispensaires…

Au regard de cette situation désastreuse, le personnel municipal d’arrondissement s’est vu dans l’obligation de demandé au maire de Libreville de lui doter en moyen matériel pour lui permettre de donner un sens  à leur cadre de travail et redorer l’image ternie de l’espace et à l’environnement urbain de l’arrondissement.

En effet, selon de nombreuses observations, la situation sociale insalubre dans laquelle se trouve se trouve le 5ème arrondissement est conséquente d’un manque de cadres municipaux aguerris pour accompagner le maire Chadi Moukarim dans son challenge. Une carence qui s’observe également dans le manque de formation du personnel et dans les cabinets des différents maires.

Dans sa réponse et considérant son ambition d’œuvrer dans sa volonté de doter la capital d’un espace municipal sain pour faire de Libreville, une ville propre et conviviale, Léandre Nzué a donné instruction ferme pour la démolition, au plus vite et dans les délais, des ‘’bicoques’’ et autres ‘’ poulaillers’’ qui enlaidissent l’espace et le domaine communal du 5ème arrondissement,  ce en commençant par l’espace de hangar érigé à la devanture de la mairie et qui ne réponde nullement aux normes environnementales et d’esthétique urbain.

D’aucun ont perçu cette décision du maire de Libreville comme un désaveu de plus à l’équipe dirigeante de l’ancien quartier latin de la capitale.

Paul Essonne

Journaliste

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