Le jeune taekwondoïste gabonais, Jérémi Landou, a été désigné meilleur combattant de l’International Open Espoir, se distinguant par une performance exceptionnelle dans la catégorie des -58 kg. Il succède ainsi à Teddy Opoya, le précédent meilleur combattant chez les hommes, établissant une nouvelle référence dans cette compétition prestigieuse.
L’édition de cette année, tenue au Palais des Sports de Libreville, a marqué un tournant décisif en alignant la compétition sur les standards internationaux. La transition s’est concrétisée par l’utilisation des plastrons électroniques, devenus indispensables dans les compétitions de haut niveau. Cet équipement a permis de garantir une plus grande précision et équité dans les résultats des combats.
Le tournoi a attiré une large participation de compétiteurs de toutes les catégories, tant en poomse qu’en kurigi. En compétition de poomse, l’écurie Anpat A a dominé la catégorie des -30 ans par équipe, remportant la médaille d’or devant le Hyndai Taekwondo Club et l’Hanseong Académie A. Chez les -45 ans, c’est l’Espoir Académie Taekwondo qui a triomphé, consolidant sa position en tête des classements.
Dans les combats individuels, Jérémi Landou s’est distingué en -58 kg, remportant la médaille d’or, suivi d’Ebang Ebang Olsen (argent) et Ndzime Leonce (bronze). Dans la catégorie des -68 kg, Mbera L’hyvan a décroché l’or, avec Wocho Jenifer en argent et Ndong Obame Severin en bronze. Essono Nguema s’est imposé en -80 kg, tandis que Mbadinga Auniel a triomphé chez les +80 kg.
Pour Me Simon Ebele, coach international de taekwondo et président fondateur des Dojans Académique, l’objectif est clair : « Il est crucial de permettre aux pratiquants gabonais de se conformer aux normes internationales. Nous avons observé un recul, principalement dû au manque de matériel électronique essentiel comme les plastrons et chaussettes électroniques ». Cette modernisation est donc vue comme un pas en avant pour le taekwondo gabonais.
Malgré l’enthousiasme général, la compétition a connu quelques désagréments. Plusieurs combattants étrangers, bien que inscrits, n’ont pas pu participer en raison de problèmes logistiques et de timing. « Ils ont eu des soucis de logistique et de transport. Ils nous ont appelés pour nous l’expliquer un jour avant l’ouverture de l’évènement », a expliqué Me Simon Ebele. Ce contretemps n’a cependant pas entamé la réussite de cette édition de l’International Open Espoir.