Interpellation d’Ali Bongo: Où sont les mesures d’accompagnement ?

Dans un tweet mardi dernier, le chef de l’Etat Ali Bongo, a fustigé le comportement des gabonais qui ne veulent pas respecter les mesures barrières. Un tweet qui n’a malheureusement pas reçu un écho favorable auprès de beaucoup de gabonais. Normal ventre affamé n’a point d’oreille.

La croissance  sans cesse des cas positifs  dans le pays et la découverte des cas dans les établissements scolaires, viennent d’amener le chef de l’Etat à sonner  la sonnette d’alarme. En effet, ce mardi,  il a à travers un tweet recommandé aux populations de respecter les mesures barrières.

Une interpellation qui devrait amener les premiers collaborateurs du chef de l’Etat, qui ont instauré ces mesures,  à s’interroger sur le refus des populations  de  respecter les mesures barrières. Quand bien même,  les chiffres énoncés chaque jour font état d’une situation drastique pour  le pays. Très mauvaise façon de communiquer et aucune considération pour les aînés.

La covid-19, est certes une réalité et fait des ravages dans le monde, mais comment démontrer aux populations que cette pandémie peut être meurtrière pour  leurs familles ? Les communiqués et autres tweets sur les réseaux sociaux des autorités ont –ils un impact sur les populations ? Autant  de questions que les collaborateurs du chef de l’Etat, refusent de mettre sur la table du conseil des ministres.  Mais pour le chef de l’Etat,

« Une deuxième vague de l’épidémie de la  Covid-19 s’abat actuellement sur le pays. Pour la contrer, chacun doit faire preuve de responsabilité et de solidarité. Portez un masque, respectez la distanciation physique. Ainsi, vous vous protégerez et vous sauverez des vies. », a-t-il tweeté.

C’est donc un tweet qui ne changera pas le comportement des gabonais. Que des véritables mesures d’accompagnement soient mises en place pour amener les gabonais à avoir des comportements plus responsables.

Depuis mardi dernier, l’on parle de  379 nouveaux cas, soit 70 hospitalisations et 24 réanimations. Des chiffres qui auraient dû amener les populations à craindre cette pandémie, malheureusement rien y fait. A la question de savoir est ce que les autorités eux-mêmes craignent cette maladie au regard de ce que l’on observe dans les deux chambres du parlement, de la saturation des élèves et des étudiants dans les lycées et universités. Que dire de la dernière sortie du petit frère du président dans le Haut-Ogooué, pas de port de masque, pas de distanciation physique. A la place d’un prolétaire avec ce qui s’est passé dans le Haut-Ogooué,  les éléments de la Garde Républicaine allait en finir une bonne foie pour toute avec ce dernier

Ikoundi Nguema

Journaliste

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