Après la victoire avec plus de 94 % des voix, du président ivoirien Alassane Ouattara, des poursuites judiciaires et des arrestations de plusieurs leaders de l’opposition viennent d’être enregistrées. Les leaders de l’opposition qui contestent la victoire de l’actuel Président de la République ivoirienne ont été arrêtés, sur ordre du procureur d’Abidjan Richard Adou.
« Le 30 octobre 2020, j’ai saisi le doyen des juges d’instruction en vue de l’ouverture d’une information judiciaire pour les faits d’actes de terrorisme, attentat et complot contre l’autorité de l’Etat, meurtres, vol et vol en réunion avec violence portant sur du matériel électoral et divers autres biens », a déclaré Richard Adou ce vendredi.
« Plusieurs personnes qui ont participé à cette conjuration et qui sont parvenues à prendre la fuite sont activement recherchées. Il s’agit de Pascal Affi N’Guessan et M. Abdallah Albert Toikeusse Mabri », a précisé le procureur d’Abidjan.
La tension est montée d’un cran en Côte d’Ivoire, depuis l’arrestation de Pascal Affi N’Guessan, leader du FPI et Maurice Kakou Guikahué, Secrétaire exécutif du PDCI, deux leaders de l’opposition ivoirienne. Ces derniers font l’objet d’enquêtes pour « Mouvement insurrectionnel », « Assassinat » et « Actes de terrorisme », a déclaré vendredi le procureur d’Abidjan Richard Adou lors d’une conférence de presse. Selon la presse ivoirienne, 21 personnes ont également été arrêtées à la résidence du président Bédié, dont neuf ont déjà été relâchées, a précisé le procureur.
Le pays est désormais coupé en deux et certains ivoiriens craignent que le pays ne replonge dans le chaos. Une crise qui pourrait à nouveau fragiliser le pays et laisser des cicatrices indélébiles à sa population.
