Immatriculation d’urgence : le ministre Koho Nlend tente de sauver les meubles.

Après les humiliations à travers les médias, suite à « la séquestration de patients » qui étaient incapables de s’acquitter de leurs frais d’accouchement. Le ministre des Affaires sociales Prisca Koho tente de sauver l’honneur du Gabon, en mettant en place une immatriculation d’urgence au sein du CHU Mère et Enfant.

En effet, toutes les femmes enceintes ne bénéficient pas de l’accouchement gratuit au Gabon. En cause, la non immatriculation à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Pour éviter des nouvelles humiliations, et de séquestrations d’enfants au CHU Mère et Enfant fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJ), le ministre des Affaires sociales, Prisca Koho Nlend a procédé à l’ouverture d’un bureau des affaires sociales au sein de cette structure sanitaire.

Pour les autorités, « au cas où la parturiente n’est pas immatriculée, une immatriculation d’urgence sera faite au sein même de l’hôpital ». « Inutile de se répandre sur les réseaux sociaux, il faut se rapprocher de l’administration », dit-on.

Le ministre Prisca Koho qui, visiblement n’avait pas mesuré l’ampleur de la situation et des retombées en ce qui concerne la politique sociale prônée par les autorités gabonaises, tente de sauver les meubles. L’on espère que ces nouvelles dispositions seront appliquées au sein des structures sanitaires du pays.

Ikoundi Nguema

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *