Hausse des prix des denrées alimentaires : Ali Bongo n’a toujours pas trouvé le remède.

C’est le moins qu’on puisse dire, à la suite de la réponse de son porte-parole,  en ce qui concerne la flambée des prix des denrées alimentaires dans le pays.  Pour Jessye Ella Ekogha,  les populations devraient dénoncer les commerçants véreux. Une réaction qui a laissé un goût amer dans la bouche des Gabonais.

En effet, le porte-parole de la présidence de la République a organisé ce mercredi 17 novembre 2021, à la Présidence de la République, une conférence de presse. Lors des échanges avec les journalistes, le problème de la flambée des prix des denrées alimentaires a été soulevé par ces derniers. Jessye Ella Ekogha, visiblement perdu et n’ayant pas de réponses à cette préoccupation,  a demandé aux populations  de dénoncer les commerçants véreux. Toute chose qui laisse penser que, son chef et son gouvernement n’ont toujours pas trouvé de solutions pour régler ce problème. Car, depuis plusieurs mois, cette augmentation des prix des denrées alimentaires est dénoncée à travers la presse et sur les réseaux sociaux. En dépit de cela, le gouvernement à travers les directions en charge de ces questions n’a jamais mené des enquêtes sur le terrain, pour vérifier ce désordre des prix sur le marché.

De ce fait, demander aux populations de dénoncer les commerçants véreux, ressemble à un désistement des autorités face à la situation que vivent les populations gabonaises ces derniers mois.

Comment comprendre que, comme l’affirme le porte-parole d’Ali Bongo que,  l’Etat ait payé des subventions pour que les prix des denrées alimentaires telles que l’huile ne fluctuent pas et que chaque mois l’on assiste à des augmentations des mêmes denrées alimentaires ?

A en croire, Jessye Ella Ekogha, la solution se trouverait  dans le 8085, le numéro court de la direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC). Une direction qui, ces dernières années n’est que l’ombre d’elle-même.

Qu’à cela ne tienne, les populations gabonaises peuvent encore attendre jusqu’en décembre, pour espérer voir les prix revenir à la normale.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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