Halte à la FrançAfrique ! Et retour à une stature homérique du Gabon.

Le Mouvement de Redressement National qui aurait dû être un mouvement révolutionnaire et à ses côtés l’ensemble des partis politiques et mouvements de libération d’Afrique, au Sud du Sahara en partant de l’Algérie, accusent la France, de crime contre l’humanité en bandes organisées avec des conséquences dramatiques incalculables sur plusieurs siècles. Aussi, ni la durée ni le niveau de soumission et de misère des africains, encore moins leur massacre permanent, ne fera oublier à leurs descendants, tant qu’ils conservent jalousement leur dignité, que votre infraction a valeur de crime contre l’humanité.

En effet, les Africains et les Gabonais accusent la France notamment :

D’assassiner les résistants et patriotes africains ;

De truquer leurs élections pour adouber des représentants souvent non autochtones, inconnus et honnis de leurs peuples ;

De piller leurs matières premières et leur patrimoine en général;

De prélever indument des loyers en contrepartie d’une aide trompeuse, qui a pour dessein inavoué de corser leur dépendance, financière, pour ensuite utiliser cette aide comme d’un instrument de philanthropie ;

De sur-endetter volontaire leurs territoires, avec pour objectif de les asphyxier, pour ensuite exercer, sur elle, tout type de chantage sur l’achat, à vil prix, de leurs matières premières ;

D’imposer à l’Afrique le FCFA comme monnaie sur laquelle vous prélevez un loyer excessif, et dont les échanges vous garantissent une balance commerciale excédentaire toujours en votre faveur.

Excellence, Monsieur le Président de la République Française, la France bloque volontairement et durablement l’essor de l’Afrique. Les technocrates des gouvernements africains savent bien que l’aide au développement créé plus de problèmes qu’elle n’en résout. L’assistance de la France est en réalité une ruse pour gagner plus gros. Le MORENA constate pour le regretter, qu’en mettant en avant son arrogance en toute immoralité, la France se refuse toujours de rendre des comptes, à qui les lui demande. Elle ne regrette donc rien de son passé criminel.

Mes chers compatriotes, peuples du monde amis de l’Afrique, la France est toujours en Afrique parce que Les partis politiques de l’Opposition africaine n’ont pas su mener le bon combat, le vrai combat, celui de la libération de l’Afrique. Les opposants de salon ont été trop occupés à jouer les figurants dans des gouvernements de partage du gâteau.

Chers compatriotes de la diaspora africaine fidèles à la Résistance, Chers collègues de l’opposition véritable, et non complice ou accompagnatrice des régimes dictatoriaux, l’heure a sonné de faire de la grande politique, la politique pour défendre l’intérêt supérieur de nos populations et non pour nous enrichir personnellement : chaque parti politique de l’opposition, en Afrique, doit s’opposer en premier à la France et non à ses représentants aux ordres dans les Etats faussement souverains. Chaque véritable opposition africaine doit savoir qu’il n’y a qu’un seul pouvoir à conquérir : l’indépendance confisquée par la France. De la conquête de ce pouvoir suprême dépend la libération effective de l’Afrique, la restauration d’une économie souveraine, l’instauration d’une vraie démocratie, l’organisation d’élections libres et crédibles.

Le Mouvement de Redressement National, par ma voix, exhorte les Africains en général, et les Gabonais en particulier, à ne pas se tromper d’adversaire puisqu’il est connu : c’est le pouvoir politique colonial et capitaliste français de toutes époques, qu’il soit monarchique ou républicain, qu’il soit de gauche ou de droite. Le MORENA appelle le Peuple Africain et Gabonais à ne pas se tromper d’ennemis : ce ne sont pas les dirigeants africains et les responsables du dispositif d’animation, de répression, de pillage qui agissent au doigt et à l’œil ; l’ennemi n’est non plus le peuple français des petits gens, victimes comme nous de la volonté de domination. Le seul ennemi est la France des commanditaires du pillage, de la pauvreté et des affrontements fratricides en Afrique et au Gabon. Le MORENA appelle le peuple africain et gabonais à tourner le dos à la course au pouvoir macabre ou la société civile, à mains nue, combat contre les régimes dictatoriaux meurtriers qui n’ont qu’un rôle secondaire de collabos. Seule la société civile sort souvent ravagée de ces épreuves pendant que de faux opposants, par des accords secrets renouvelés, soignent leurs affaires et s’embourgeoisent continuellement au mépris des peuples toujours perdants et ravagés.

Le seul et unique véritable problème de l’Afrique est cette France féodale qui demeure, ce démon de l’empire qui tarde à se fossiliser, et qui survit grâce à l’étendue de ses possessions actuelles ; un empire qui est de tous les fronts pour maintenir son patrimoine mondial indu, quel qu’en soit le prix ; l’Afrique en fait partie. Cette situation scandaleuse, offensante et honteuse au 21e siècle, à l’orée doit cesser. Aussi l’Afrique francophone doit urgemment se soustraire des possessions françaises dès 2021. Tous les pays d’Afrique ont un mal commun : leur domination par la France. Et une solution commune : la mise de la France hors service du développement de l’Afrique. Le MORENA appelle le peuple africain et gabonais à s’investir entièrement dans un combat politique unique, digne et salvateur : le démantèlement de la France en Afrique. Le MORENA reste toujours prêt à contribuer de façon significative et positive à la libération de l’Afrique, du Gabon, de tout peuple opprimé au monde, afin d’établir une coopération internationale pour le bonheur de tout homme.

Je ne saurais terminer mon propos sans vous laisser vous inspirer et vous encourager par ces vers tirés du premier couplet de l’hymne de l’Union Africaine :

« Unissons-nous tous et célébrons ensemble, Les victoires remportées pour notre libération, Engageons-nous et levons-nous comme un seul Homme. »

Le Président du MORENA, Luc BENGONO NSI, Membre fondateur

Obone Flore

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *