Les sages-femmes affectées au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL) sont en colère non seulement à cause de leurs mauvaises conditions de travail, mais aussi parce que depuis 15 mois elles n’ont pas reçu de quote-part. C’est donc suite à ces circonstances alarmantes qu’elles ont décidé de barricader l’entrée principale du CHUL le lundi 31 mai ce, afin d’obtenir gain de cause juste au moment où Sylvia Bongo Ondimba prône la promotion de la femme.
Malgré les démarches engagées rien n’y fait. A cela s’ajoute le problème d’approvisionnement en eau et en électricité de la SEEG, qui semble ne pas craindre les représailles de la première Dame du Gabon. De plus, la direction générale du CHUL fait la sourde oreille et cherche plutôt à ridiculiser ces sages-femmes en leur payant un mois sur les 15 d’impayés.
Le département gynécologie obstétrique par exemple, est un véritable calvaire pour ces femmes qui se battent au quotidien pour essayer de suivre convenablement des femmes enceintes jusqu’à la mise au monde de leur nourrisson en toute quiétude. Contre toute attente, cela ne semble pas rencontrer l’assentiment de Sylvia Bongo Ondimba qui gagnerait à trouver une solution.