Ghislain Malanda du chantage aux agents du centre national d’édition et de délivrance de documents des transports pour faire pression sur la DGR.

Ghislain Malanda fait du chantage aux agents du CNEDDT pour faire pression à la DGR et ce depuis le lundi 29 mars dernier. Une situation scandaleuse à laquelle ont assisté certains agents du centre national d’édition et de délivrance des documents de transports (CNEDDT), le mardi matin face aux nombreuses auditions et interpellations de certains agents de cette administration par les enquêteurs de la direction générale des recherches  (DGR).

En effet,  le lundi 29 mars dernier, le directeur de cette administration, le sieur Jean Félix Mezui a été placé en garde à vue dans les geôles de cette unité. Une occasion saisie par Ghislain Malanda président du syndicat des agents ministère des transports et de l’aviation civile (SAMTAC), pour déclencher un mouvement de grève au motif que lesdites interpellations et auditions seraient arbitraires et illégales.

Le même Ghislain Malanda qui dans un premier temps aurait décidé d’indexer jeudi dernier, le président de la confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI), comme étant le commanditaire de ces auditions à la DGR, aurait sollicité l’intervention du ministre des transports Brice Constant Paillat pour faire libérer les agents mis en cause dans les enquêtes en cours. Mais le ministre aurait tout simplement adressé un refus catégorique à Ghislain Malanda, pour lui,  il ne saurait être question d’interférer dans le déroulement d’une enquête instruite par le Chef de l’Etat et conduite par le procureur de la république. Un refus qui semble avoir conduit le sieur Ghislain Malanda à revenir auprès des agents du CNEDDT et ceux de la direction générale des transports terrestres pour faire un blocus autour du fonctionnement du CNEDDT. C’est ainsi que Ghislain Malanda aurait réussi à empêcher le mardi 30 mars, l’accès au CNEDDT aux enquêteurs qui voulaient perquisitionner les bureaux des agents auditionnés depuis presque une semaine déjà.

Voyant la faible mobilisation des agents de cette administration autour de la cause qu’il défend, et tenant compte des répliques médiatiques du président de la CGPMEI, Emmanuel Zué, le sieur Ghislain Malanda n’aurait pas eu d’autres choix que de menacer ses collègues face à leur refus de soutenir une cause qu’ils savent perdu d’avance. Il aurait ainsi entrepris de convaincre ces derniers que les faits reprochés à ceux qui sont gardés à vue ne sont pas avérés et qu’ils ne méritent pas ces traitements.  Mais la moutarde qui semble bien difficile à prendre aurait conduit le président du SAMTAC à programmer une grande assemblée générale ce mercredi pour dénoncer les conventions de certaines sociétés qu’il estime responsable de cette situation en voulant faire oublier aux uns et autres les faits ici reprochés aux agents mis en cause, résultat  des courses faible mobilisation.

Selon certaines sources, il serait reproché à Jean Félix Mezui et à ses collègues, un enrichissement illicite par le biais du détournement des frais d’établissement des cartes grises, la falsification des informations dans le fichier des cartes grises et l’établissement des faux documents alimentant des réseaux de trafic  de voitures à l’échelle nationale et internationale. Des faits que de nombreux agents ne veulent plus assumer en refusant de répondre à l’appel à la mobilisation lancée par Ghislain Malanda au bénéfice de leurs collègues véreux qui selon certains salissent l’image de leur administration. Ghislain Malanda pourrait donc se retrouver isolé en train de défendre à croire les griefs  des escrocs et faussaires qui ont longtemps terni l’image de l’administration des transports.

Toutefois une question mérite d’être posée, à savoir qu’est-ce qui fait courir le sulfureux Malanda face à des faits aussi graves au point de le rendre aussi agité.

Paul Essonne

Journaliste

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