Une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) était en mission à Libreville jusqu’au 7 décembre 2016, dans le cadre du programme d’appui à la gouvernance sectorielle (PAGOS) financé par l’Union européenne.
A la demande du Ministère du Budget et des Comptes Publics, cette mission réalisée par le Département des finances publiques du Fonds Monétaire International (FMI) consiste à travers la méthodologie PEFA, à évaluer la performance de gestion des finances publiques au Gabon.
Le Programme d’examen des dépenses publiques et d’évaluation de la responsabilité financière (PEFA) fournit un cadre d’évaluation et de présentation de la performance de gestion des finances publiques au moyen de 31 indicateurs normalisés qui couvrent l’ensemble des composantes de la gestion des finances publiques, de la préparation du budget jusqu’à son exécution puis son contrôle.
Ce cadre depuis sa création en 2001 par la Commission européenne, le FMI, la Banque mondiale, et les gouvernements britannique, français, norvégien et suisse, a été utilisé dans 149 pays, et plus de 500 rapports PEFA ont été publiés.
Cet exercice d’évaluation intervient à la suite de celui mené en 2013 au Gabon.
Il vise à mesurer la performance de la gestion des finances publiques en 2016, à suivre son évolution et mesurer les progrès réalisés depuis 2013 en vue de la présentation d’un diagnostic utile pour la planification des réformes et le dialogue sur la stratégie et les priorités.
L’évaluation inclut trois phases : (1) Une première phase de sensibilisation de l’ensemble des acteurs de la gestion des finances publiques au Gabon, qui a été conduite en octobre 2016; (2) Une deuxième phase d’évaluation des composantes du système de gestion des finances publiques, qui est actuellement en cours; (3) Une troisième phase de présentation des résultats de l’évaluation et de finalisation du rapport PEFA, prévue en 2017.
Les travaux d’évaluation concernent principalement les administrations du Ministère de l’économie, de la prospective et de la programmation du développement, et du Ministère du Budget et des Comptes publics. Ils s’appuient également sur des échanges avec les membres des commissions des finances de l’Assemblée Nationale, du Sénat, de la Cour des Comptes et les bailleurs de fonds.
Le rapport final qui sera présenté en 2017 résultera d’un processus de revue des conclusions provisoires de l’évaluation. Cette revue associera le Gouvernement gabonais, l’Union européenne, le FMI, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et le Secrétariat du PEFA.
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