Gabon/Woleu-Ntem : Minvoul toujours dans l’impasse.

J’ai appris pendant 3 ans à Oyem et chaque vacance  je ralliais mon Minvoul natal en passant par cette route en latérite.

Je suis allé à l’USTM à Franceville et chaque vacance je revenais au village toujours en empruntant cette route en latérite.

Je suis parti à Bordeaux en France poursuivre mes études scientifiques, quelques années plus tard, j’ai décidé de rentrer définitivement au pays, la route en latérite est toujours là pour rejoindre mon village à Minvoul.

J’ai construit dans mon village contre vents et marées à cause de cette route délabrée. Achat du gravier à Oyem, camion de dix roues coûte plus d’un million de francs CFA. À prendre ou à laisser selon les vendeurs. Raison évoquée : la route de Minvoul est un calvaire.

En 2017, je suis parti en affectation internationale à Pau (France) pendant trois ans, chaque retour au village pour les congés, la route en latérite m’attendait toujours de pied ferme entre Oyem et Minvoul.

En 2018, j’ai créé MINVOUL VOYAGE, une agence de voyage (2 bus) entre Oyem et Minvoul afin d’améliorer les conditions de transport entre ces deux villes. Cette route en latérite en mauvais état a brisé cette activité.

Chaque retour au village, cette route en latérite me reçoit à partir d’Assogho Ngome (Oyem) et là, il faut s’armer de courage pour atteindre mon village.

En provenance de Minvoul, je m’arrête toujours dans un lavage de voitures à Oyem afin d’extraire de ma voiture, la boue ou la poussière après 111 km de route depuis mon village.

Je suis fatigué de subir la poussière et la boue. Vraiment fatigué

Investir à Minvoul afin de créer des emplois et de la richesse, passe obligatoirement par des bonnes routes praticables en toutes saisons.

Minvoul veut le Gabon pour se développer eu égard aux opportunités économiques disponibles dans le département du Haut-Ntem.

Mbegha Ondzagha.

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