Gabon/Violence en milieu scolaire : Après le Lycée Emane Eyeghé, c’est au tour du CES Nelson Mandela, et du Lycée Diba-Diba.

Malgré l’interpellation de l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, en la personne de Dieudonné Minlama Mintogo, rien n’y fait. Des violences se multiplient comme une traînée de poudre. On a l’impression que les élèves sont comme possédés. Même l’appel d’une prise de conscience par les ainés est resté lettre morte, les élèves veulent absolument en découdre. Ce phénomène qui n’est pas le premier du genre intervient après ceux des cascadeurs, des transes, des enfants qui couchaient avec leurs mamans, des agressions de condisciples de classe (avec le cas de Tchibanga), des viols en réunion, cela prouve que la société gabonaise est malade.

La situation est alarmante aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays où  l’on enregistre des cas de violence en milieu scolaire, à l’exemple du Lycée Emane Eyeghé, du CES Nelson Mandela, du Lycée Diba-Diba et du CES Mabignath pour ne citer que ses établissements. En effet, depuis quelques jours, des vidéos  d’une extrême violence, circulent dans les réseaux sociaux montrant des agressions sauvages de certains élèves, apparemment beaucoup plus âgés, sur leurs condisciples dans ces différents établissements secondaires. Selon une enquête il s’agirait généralement d’enfants timides au départ, très effacé mais qui par la suite veulent montrer de quoi ils sont capables, alors que la société n’a pas besoin de ça. Ces comportements qu’affichent certains élèves peuvent être un facteur d’échec scolaire. Les acteurs du système éducatif devraient y prendre garde, les parents ou les tuteurs ne sont pas en reste. Il faut mettre un terme à cette situation avant qu’il ne soit trop tard.

Comme solution, l’ancien candidat à l’élection présidentielle Dieudonné Minlama Mintogo, propose la rigueur « il faut mettre plus de rigueur pour en finir avec les violences en milieu scolaire afin d’atteindre la tolérance zéro dans les lycées et collèges du Gabon ». Car, l’école est un lieu de connaissance et non de violence. Ce lieu de connaissance nous enseigne beaucoup de choses pour être de véritables modèles pour une société qui se veut être plus compétitive pour s’inscrire dans l’excellence. Comment comprendre qu’au moment où l’on vient d’exclure définitivement l’élève du lycée Paul Emane Eyeghe, d’autres trouvent le malin plaisir d’emboiter le pas, comme une sorte de défiance envers l’autorité. Il va falloir aussi que les parents jouent leur rôle pour un meilleur encadrement des enfants.

Gageons que le ministère de l’Education nationale et de l’Instruction civique mène des campagnes de sensibilisation conjointement avec d’autres départements ministériels en charge des questions des enfants, et que la tutelle pense aux sanctions pour mettre un terme à cela.

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