Les conditions de vie des étudiants de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) à Franceville dans le Haut-Ogooué cristallisent les débats publics sur l’enseignement supérieur au Gabon. Pour ceux qui n’ont pas de familles a Franceville, de retour des vacances et de stages, ils dorment à la belle étoile depuis plusieurs jours.
Ces derniers viennent de différentes villes du pays et ils ont été délogés du campus universitaire qui leur permet de pouvoir vivre avec les moyens de bord du jour au lendemain. Ce contexte a mis en lumière la situation précaire de certains étudiants. La gestion de cette résidence universitaire est à l’image de la gestion du gouvernement : incohérente et contradictoire. Le campus fait-il face à une forte demande de logements sans avoir les capacités de loger l’ensemble des demandeurs ?
Mais comment ces étudiants vont-ils être pris en charge ? L’incertitude, la détresse, que connaissent les étudiants confrontés à cette situation doivent être entendues. Le ministère de l’Enseignement supérieur doit prendre ses décisions en conséquence et faire en sorte qu’aucun étudiant ne se retrouve plus sans logement, sans revenu pour vivre et les loyers doivent être suspendus. Précarité, incertitude, et abandon, malheureusement c’est cela qu’on promet à la jeunesse aujourd’hui.
Pourquoi ne construit-on pas de nouveaux logements étudiants ? Cela permettra d’améliorer les conditions de vie des étudiants et de suivre l’accroissement futur du nombre d’étudiants.