Les Gabonais ont de plus en plus de mal à trouver des taxis à moindre coût. Ce n’est pourtant pas un fait nouveau. Mais aujourd’hui, c’en est trop pour les usagers. Que faire dans ce cas ? Ne serrait-il pas possible de rendre le secteur des transports en commun un domaine de souveraineté donc réservé uniquement aux nationaux comme le font d’autres pays ?
De nombreux Gabonais pensent que l’Etat ne prend pas en compte la situation des usagers. Ils pensent aussi que l’Etat devrait y réfléchir, surtout avec les chauffeurs qui ont décidé d’imposer leurs tarifs sur différents trajets. C’est le cas depuis quelques jours, Gabon première a tenté de comprendre le problème et s’est tourné vers le Président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTTEG), Jean Robert Menie afin de savoir pourquoi les chauffeurs de taxi ont recours depuis des années à cette méthode.
A l’époque, on avait fixé le trajet à 100 francs CFA dans la ville de Libreville sur la base d’une estimation de 25 francs CFA le kilomètre de transport en fonction des charges. Car, le réseau s’étendait sur des kilomètres allant de l’ex-gare routière à l’ancien quartier appelé Likouala Moussaka.
Face à cette situation, il revient à l’Etat de prendre ses responsabilités quant à sa résolution rapide. Gageons que des négociations soient rapidement entamées avec les différents syndicats du secteur.
