Ce n’est un secret pour personne, la décharge publique de Mindoubé dans le 5e arrondissement de la commune de Libreville est saturée. Pourtant, les ministres et autres Premiers ministres à l’exemple de Daniel Ona Ondo en mai 2014, s’étaient rendus sur les lieux afin de s’imprégner de l’étendue de la situation.
En cette période de saison de pluie, la route qui conduit à la décharge de Mindoubé est boueuse avec l’odeur nauséabonde des ordures ménagères. L’environnement dans cette artère de la capitale se dégrade sans que les autorités ne lèvent le petit doigt. Rappelons tout de même qu’en 2014, l’Etat gabonais avait prolongé de deux ans la durée de vie de la décharge.
Entre 2014 et 2021, sept ans se sont écoulé toujours pas de nouveau site. Encore une promesse non tenue de la part des différents gouvernements qui se sont succéder et ce, malgré les instructions qui ont été données aux acteurs de la lutte contre la dégradation de l’environnement tels que les ministères techniques et les opérateurs du secteur, à l’exemple de Clean-Africa. Autrement dit, chaque structure était appelé à jouer sa partition.
Force est de constater, que le projet d’une nouvelle décharge a du mal à voir le jour malheureusement comme d’autres.