Gabon/Suspension des mesures gouvernementales/Cour Constitutionnelle : Une décision salutaire.

La Cour Constitutionnelle que dirige Marie Madeleine Mborantsuo épouse Mombo avec ses neuf juges vient de prendre une décision salutaire en suspendant les mesures gouvernementales édictées par le gouvernement qui devrait entrer en vigueur le 15 décembre dernier. Dans la sagesse des membres de la Cour Constitutionnelle il s’agit de voir un peu plus clair suite à la requête déposée par le mouvement ‘’Copil Citoyen’’.

Le mouvement ‘’Copil Citoyen’’ s’insurge comme bon nombre de compatriote contre les mesures gouvernementales telles que le test PCR qui s’élève à la somme de 20000 francs CFA et  ou la vaccination pour avoir accès aux lieux publics. Situation tout de même difficile, lorsqu’on sait que les marchés, et autres salles de classes qui peuvent constituer des foyers de propagations de la pandémie du coronavirus ne sont  pas contrôlés  de manière efficace. Qualifier à tort ou à raison comme étant la Tour de Pise (qui ne penche que d’un côté), la Cour Constitutionnelle vient de démontrer le contraire, car il faut le reconnaître, la Cour ne s’appuie que sur la loi, et le ‘’Copil citoyen’’ l’a si bien compris en mettant en place une démarche responsable.

Vouloir rendre la vaccination obligatoire par n’importe quels moyens, alors même que les autorités ne les ont pas, les populations y voyaient déjà une véritable contradiction. Alors qu’on sait qu’une personne vaccinée ne guérit pas de la maladie, elle peut toujours donner la maladie, et la personne peut toujours contaminer. En fait, le vaccin ne protège pas contre le virus, par contre, les personnes qui devraient se faire vacciner sont les diabétiques, et autres hypertendus pour qu’en cas de contraction de la maladie le vaccin leur sera d’un grand apport parce qu’il renforce les antis corps.

Plus personne ne dira que la Cour Constitutionnelle fait la part belle au pouvoir en place. Désormais, tout mouvement qui se veut responsable devrait suivre la même démarche que le mouvement ‘’Copil Citoyen’’ avant d’accuser l’institution et ses membres de tous les noms d’oiseaux.  Le ‘’copil citoyen’’ dans une démarche responsable s’est dirigé vers la haute juridiction, pour dénoncer les mesures gouvernementales avant de solliciter l’arbitraire de l’institution.

Dans cette décision, la Cour Constitutionnelle témoigne par l’implication de sa présidente Marie Madeleine Mborantsuo et l’ensemble de ses conseillers le bon fonctionnement démocratique des Institutions en République gabonaise.

Paul Essonne

Journaliste

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