C’est la somme que Pierre Claver Maganga Moussavou s’engage à reverser pour venir en aide à Jean Rémy Yama emprisonné et radié de la fonction publique.
En effet, lors de son allocution lundi le 11 avril à son siège, le président du PSD Pierre Claver Maganga Moussavou, touché par l’appel à l’aide du président de Dynamique Unitaire Jean Rémi Yama lancé depuis sa cellule, s’est donc engagé à remettre la somme d’1 million, pour soutenir le syndicaliste qui à désormais sa demeure à sans famille. Pour justifier cet acte, PCMM dit être très touché par le manque d’indulgence et surtout la non-assistance des autorités qui semblent observer de loin les faits, sans pourtant agir et mettre la lumière sur cette affaire.
Pour rappel, c’est la seconde fois que Jean Rémy Yama est jeté en prison sous Ali Bongo Ondimba. On se souvient qu’en 2016, il avait passé 89 jours de détention à la prison centrale de Libreville pour « avoir jeté des cailloux »sur des policiers. Aujourd’hui le même scénario se reproduit, il s’agit cette fois-ci d’une plainte de ses collègues enseignants qui l’accusent d’abus de confiance, sous sa responsabilité de gérant de SC Serpentin.
Aussi, PCMM croit aussi à l’innocence de Yama, face aux faits qui lui sont reprochés notamment : l’abus de confiance et abandon de poste. Pour répondre à l’abus de confiance dont est accusé Yama, PCMM s’appuie sur le fait que Yama n’était que gestionnaire, et que d’autres personnes concernés de très près par l’affaire devaient également répondre de leurs actes. De plus « Yama s’est juré de ne pas terminé sa maison, tant que celles de ses collègues n’aient été achevées » affirme Pierre Claver Maganga Moussavou.
Outre l’abus de confiance, PCMM, justifie en quelque sorte les charges énormes que Yama occupait, et qui était simultanément président du syndicat Dynamique unitaire, mais aussi président du Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC). « Jean Rémy Yama avait de lourdes responsabilités qui lui permettaient de s’épanouir en tant qu’enseignant. Il se serait même sacrifier pour représenter ses collègues ou besoin se faisait ressentir » justifie encore PCMM.
Ce don de Pierre Claver Maganga Moussavou, est une réponse de la lettre de Jean Rémy Yama écrit par lui-même du fond de sa cellule : « suite à ma radiation de la fonction publique, je me vois contraint de lancer un appel à l’aide financière à la communauté nationale et internationale, pour me soutenir en ce moment très difficiles ».
Espérons que cela ne tombe pas aux oreilles de sourds.