Cette acquisition de la Setrag est une réponse à l’épineuse question des ruptures des rails qui sont le plus souvent à l’origine des perturbations du trafic sur la voie ferroviaire. Ceux jusque-là utilisés dans des zones dites instables où sont enregistrées la plupart des déraillements des trains, feront également l’objet d’un remplacement par les techniciens.
Au terme du chantier, ce sont 180 kilomètres de rails sur les 648 kilomètres que compte la voie ferrée qui seront remplacés par les rails de 60 kilogrammes. A ce jour, la Setrag a réceptionné 6 tonnes sur les 22000 prévus.
Pour le moment, les zones à remplacer s’étendent sur une distance de 180 kilomètres sur les 648 que compte la voie ferrée.
Les rails réceptionnés seront conditionnés pour donner à chaque unité la longueur normative de 72 mètres pour les besoins de la pose.
Selon le responsable du projet, chef de division logistique, Modeste Maïssa, les rails de 60 sont plus robustes que le 50 jusque-là utilisés par la Setrag.
Le directeur technique et de l’excellence opérationnelle, Éric Issartel » la différence c’est que le rail de 60 est beaucoup plus haut, plus large et d’une manière général plus costaud que le rail actuel et le rail actuel qui est de 50 ne répond plus aux normes. Pour ce qui est de la plus value, il faut retenir que le rail 60 est beaucoup plus adapté au trafic » a-conclu ce dernier.

