En période de tensions, au moment où les sujets d’actualités se font de plus en plus clivants, la presse privée gabonaise se dresse comme un seul homme contre le porte-parole de la présidence de la République Jessye Ella Ekogha et ses médias satellites comme média 241.
Le résultat est sans appel : son système politico-médiatique actuel est tellement bureaucratisé, subventionné, arqué sur ses petites habitudes, ses gros travers et son entre-soi bien cadré que les effets de monopole se font maintenant sentir sans plus la moindre retenue notamment avec « un contrat qui lui rapporte plus de 60 millions par mois payés par le trésor public » affirme le media en ligne Mingo Express. C’est dire que le contribuable gabonais coule beaucoup d’argent dans des médias (radios, télévisions, presse écrite) pour obtenir en retour une propagande oscillant systématiquement entre l’infantilisation et l’insulte pure et simple : en l’occurrence envers la presse privée. Reconnaissons l’incohérence de ces gratte-papiers des médias du porte-parole Jessye. On ne saurait discuter la gravité de cette corruption. Cette vénalité est donc une vénalité de gagne-petits une vénalité de presse pauvre.
En réalité c’est la question de la gestion, du financement de la presse qui est posée.