Au regard de la destruction de la sardine à l’huile « Belle ville », des retraits des produits « Kinder » en provenance de la Belgique et tout récemment les pizzas surgelées « Fraîch’Up » de la marque Buitoni (Nestlé), ceci rien que pour le début de l’année 2022, on peut s’interroger sur l’importance du certificat sanitaire.
Après ce qui vient d’être énuméré haut et qui présente un véritable danger pour les consommateurs, un spécialiste affirme que, « le certificat sanitaire est un document de contrôle des marchandises que l’on établit à l’étranger par le ministère de l’agriculture ou autres structure qui intervient dans la chaîne de l’importation et de l’exportation des produits de consommation ou tout autre ». Ce dernier est là pour attester et garantir que les produits du pays exportateur sont sains et ne contiennent aucun risque pathogène ou épidémique.
Au Gabon, un pays qui agit toujours à rebours, c’est l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire(AGASA) qui est la seule capable de délivrer ce fameux document aux exportateurs. Et pour éviter des cas de fraudes chez les importateurs qui pourraient avoir la mauvaise habitude de contrefaire la précieuse ‘’ solution-miracle’’, l’AGASA avait initié une série de rencontres avec les différentes missions diplomatiques accréditées au Gabon pour obtenir les copies des spécimens du certificat sanitaire délivrés par les autorités compétentes de ses pays qui exportent en direction du Gabon.
Malheureusement, l’AGASA prêche dans le désert rien n’y fait pour inverser la tendance. Les produits sont souvent retirés des rayons des surfaces commerciales après que certains consommateurs aient consommé ce dernier.