Selon les traditions ancestrales, il est dit « lorsque le père décède les enfants prendront part à la séparation des biens qui leurs sont accordés».
En effet, avant de mourir un père dit à ses enfants de détruire la maison une fois enterré, afin d’entrer en possession d’une boite comme précieux sésame pour une vie idyllique. Serait-ce un moyen pour booster la jeunesse d’aujourd’hui a volé de ses propres ailes ? Au lieu d’attendre sagement un fameux héritage, comme dit le dicton : « Honte à celui qui ne fera pas mieux que ses parents ». Car, l’héritage est l’éducation que les parents ont inculquée à chaque enfant. Ainsi, la première joie d’un parent accompli serait de voir son enfant progresser dans les études et qu’il puisse investir avec son propre argent. Malheureusement, peu de jeunes ont compris l’intérêt de vivre de son dur labeur.
Est-il besoin de rappeler que dans certaines familles, tout le monde n’a pas la capacité d’avoir une vie aisée comme d’autres ? Il existe une valeur symbolique de l’héritage, quelle que soit la valeur du patrimoine. On n’hérite pas seulement d’un bien. À travers la part que l’on reçoit, c’est la place dans la famille qui se joue. L’héritage inscrit l’enfant dans sa filiation biologique et la matérialise.
L’héritage constitue donc toujours une étape délicate. Il suppose l’acceptation de la mort des parents, la fin d’une époque familiale, la perte de sa propre enfance. De plus, lorsque la loi parentale n’est plus là pour incarner le surmoi, permettant aux frères et sœurs de s’entendre malgré les désaccords, toutes les insatisfactions remontent à la surface. Avec, en sourdine, une possible logique de règlement de comptes.
Aussi, la transparence est de mise entre parents et enfants, et cela relève de la responsabilité parentale. Préparer une succession permet ainsi d’être au clair avec les héritiers, de faire circuler la parole entre eux, d’atténuer les conflits.