S’étant rendu tout récemment en Belgique, interrompu, humilié et hué en plein allocution, Bilie Bi Nze sort enfin du silence et accuse les membres de son camp politique d’être au cœur d’une conspiration contre sa personne. La mort ne viens jamais de loin.
Le ministre d’Etat, ministre de l’énergie et des ressources hydrauliques, ne croit pas en effet à la thèse d’un complot venant de l’opposition gabonaise. Invité à une émission sur la radio Urban.FM, le porte-parole du gouvernement insiste sur le fait que le scandale dont il a été victime, n’est autre que l’œuvre de certains membres du parti démocratique gabonais, le parti de masse dont appartiens également Alain Claude.
« Je ne crois pas que ça vienne de l’opposition, je n’y crois pas. Nous avons été en France, là où il y’a la plus grande diaspora qui manifeste contre le régime, il ne s’est rien passé. Pourquoi attendre que je sois en Belgique pour que deux individus partent de Paris. Qui a payé leur billet d’avion, qui a payé leur billet de train, qui a payé leur séjour, leur hébergement ? Alimentés par certains d’entre nous au Gabon, et je sais qui a fait ça. Je ne dirais pas qui, ils ont été envoyé par des gens qui sont avec moi, et du même parti que moi, dans le même camp politique que moi ».
Si les auteurs de ce coup bat sont connus par le porte-parole du gouvernement, il n’en demeure pas moins que des signes pointent à l’horizon la faillite du parti de masse. Si déjà les dignes fils de ce parti politique qui a toujours fait rêver quant à la solidarité mutuelle de ses membres, commencent à se tirer les uns sur les autres, que dire de son avenir ?
Les noms des marionnettistes qui tirent les ficelles contre Alain-Claude Bilie By Nzé, seront connus dans les jours qui suivent ? Personne ne saurait vous le dire en dehors du Porte-parole du gouvernement. Le suspense est palpable.
