Après les mouvements d’humeur des retraités de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le gouvernement à travers le ministre du Budget et des Comptes publics, Sosthène Ossoungou Ndibangoye a décidé de lancer une étude actuarielle le mardi 12 octobre dernier. Une étude qui devrait coûter plusieurs millions de francs CFA à l’Etat gabonais. Est-ce la fin des retards de paiements et grèves à la CNSS ?
En effet, le gouvernement souhaite arrimer les pensions retraites au Nouveau système de rémunération (NSR). Un nouveau mécanisme revendiqué ces derniers mois par les retraités. Pour tenter de trouver des réponses à ce problème, le gouvernement a lancé il y a trois mois un appel d’offre remporté par le Groupe Finactu. Selon le gouvernement, ce groupe d’experts devrait amener le Gabon à trouver des solutions sur la dette viagère de la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF).
Des dispositions qui, à en croire les autorités gabonaises devraient ramener la sérénité en ce qui concerne les retraites. Quid du coût financier de cette étude actuarielle ? En période de crise sanitaire, le coût financier de cette étude actuarielle taraude l’esprit de plusieurs Gabonais. Malheureusement, dans sa communication le gouvernement n’a pas donné d’information sur le coût d’une telle étude.
Qu’à cela ne tienne, l’on espère qu’après les trois mois d’étude, le gouvernement et le Groupe Finactu vont pouvoir trouver des solutions aux problèmes des pensions retraites et arrimer les pensions au Nouveau système de rémunération.