Gabon/PDG : Célébration de 54 ans de misère.

Le Parti démocratique gabonais (PDG), créé en 1968 par feu Omar Bongo Ondimba et pouvoir depuis lors a toujours eu des problèmes dans la gestion de l’Etat et des Gabonais. Dans ce Parti où certains cadres se retrouvent à la tête des institutions, des administrations publiques et parapubliques, la répartition des richesses du sol et du sous-sol serait très difficile.

Tout ce que nous allons énumérer et qui a du mal à voir le jour, le tort en revient au Parti démocratique gabonais qui, avec sa devise « dialogue-tolérance-paix » ne favorise pas la culture de la sanction des auteurs d’actes répréhensibles.

Commençons par  le mauvais état de la route, le chômage galopant, l’exode rural, la coupure des bourses scolaires, les crimes rituels, les détournements, l’embauche parentale, les inégalités, la vie chère, l’arrêt du National foot, les nominations volts faces, l’accaparement des biens, la dilapidation de la richesse à l’étranger, la sédentarisation des agents publics, le musellement des rappels, le gel des concours, les effectifs pléthoriques, l’inadéquation formation emploi, la politique haineuse, l’interdiction d’importation des véhicules de plus de 5 ans, la chasse aux sorcières, violation des textes réglementaires, la mauvaise répartition de la richesse nationale…

Aussi, malgré l’aide financière et l’appui technique des partenaires au développement, rien n’y fait l’on s’enfonce davantage, surtout avec l’arrivée des nouveaux riches, qui le plus souvent nourrissent leurs égrégores par la souffrance d’un parent amis, et connaissance ou tout simplement d’un groupe, d’un clan, d’une communauté.

Paul Essonne

Journaliste

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