La promotion du plan d’accélération pour la transformation(PAT) par les autorités gabonaise, semble ne pas faire l’affaire dans l’arrière-pays, en claire, rien y fait pour rendre ce dernier palpable à l’exemple d’Oyem dans le Woleu-Ntem, où les bâtiments administratifs ne répondent plus aux normes comme c’est le cas à la direction provinciale des ressources humaines de la fonction publique, spectacle vraiment regrettable.
Cette entité administrative, qui émane de la fonction publique, qualifiée de sans domicile fixe (SDF) dans un passé récent, après avoir parcouru, presque la plupart des quartiers d’Oyem à la recherche d’un endroit stable, la première autorité locale a certainement jugé de loger ce service dans l’ancien bâtiment de la préfecture qui aujourd’hui est dans un état démodé et dépourvu de tout confort.
Cette administration publique, censée régulariser, la carrière de tout agent public de cette région est dans un dénuement qui frise, la risée des usagers en dépit des efforts consentis par le responsable provincial pour maintenir ce vieux bâtiment qui date de l’époque mathusalem, un peu plus propre. Sur les conditions de travail jugées exécrables ; il y a l’absence de mobilier, de matériel bureautique, pas de photocopie …ni de clôture, conséquence une malade mentale y squatte depuis belle lurette et ce sous la véranda à l’entrée. S’ajoute de cet état de fait où l’eau suinte de partout à chaque averse, le plafond défoncée …, les agents en service, malgré leur détermination et leur bonne volonté à remplir convenablement leurs tâches ont déjà le dégoût du cadre similaire à une porcherie, il est impératif que la tutelle jette un regard à cette situation qui tend à la dérive de cette administration phare comme en témoigne certains. Attendons encore le PAT, certainement en route.