En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police par un numéro vert unique, simple à retenir : 177.
Cette plateforme a été mis en place pour faciliter la prise de contacte entre les populations et les agents de la police, afin de dénoncer les actes de corruption et de racket de certains policiers. Destiné à renforcer les liens de proximité entre la police et les populations, cette nouvelle ligne directe a également vocation à optimiser les outils à disposition du public pour une ville toujours plus protectrice des biens et des personnes. Toutefois, ce numéro vert sera-t-il accessible 24h/24, 7 jours sur 7 ?
La mise en lumière des nombreuses dérives policières s’imposait de plus en plus dans le paysage politique et médiatique gabonais. Cette dynamique appelle nécessairement des coups de semonces de la part de la police, institution centrale du pouvoir et de l’État. Ainsi, l’intensité de la mobilisation et des dénonciations contre les dérives policières n’auront-elles pas pour conséquence la création d’une fronde au sein des forces de police ?
Qu’à cela ne tienne, la mise en place du numéro vert 177 inquiète les représentants des forces de police qui ont besoin de soutien du ministère de l’Intérieur plutôt que des accusations des populations.