Gabon : Mouvement tropctrop relève les points négatifs de la Covid-19.

En mars 2020, le monde déclare la Covid-19 appelée scientifiquement Sars-cov2 comme virus extrêmement contagieux, la France et les pays du Monde instaurent comme solution le confinement total des populations afin de réduire le nombre de contaminations et de décès.

Au Gabon, allié politique de la France par mimétisme à travers son Copil (Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre la Covid-19), les autorités ont annoncé aux populations un confinement à partir du 10 avril 2020. Nous assistions alors quotidiennement comme en France, aux annonces médiatisées du Dr. Guy Patrick OBIANG qui parlait d’une augmentation constante de cas positifs à la covid19 après avoir été testés par Rt-Pcr (Reverse Transcriptase) réalisés par tampons nasaux.

Notons qu’à cette période avec sa population de près de 2 millions d’habitants, le Gabon faisait état de 44 personnes contaminées pour 1 décès.

Un an après, le Gabon se retrouve-t-il dans un état sanitaire alarmant ?

Pour éléments de comparaison, nous nous référerons aux chiffres officiels communiqués par nos scientifiques gabonais de janvier 2021 à début mai 2021.

Le confinement total était-il nécessaire à ce moment précis ?

En nous basant sur les chiffres annoncés par le Copil, le nombre de contaminations hebdomadaires se retrouve au plus haut de sa courbe à 300 cas, soit environ 10 % de la population Librevilloise. Nous découvrons ensuite à travers différents tableaux qui semblent ne pas lancer d’alerte sur de nouveaux cas, que le Gabon comptait 250 cas positifs à la Covid-19 en avril 2021.

Normalement, si le Gabon était doté  suffisamment de moyens en matériel de réanimation, une grande quantité de patients sortiraient guéris de nos hôpitaux. Le Gabon est-il suffisamment équipé en structures sanitaires pour soigner ses malades de la Covid-19 ? Même si le confinement était une solution à court terme, les scientifiques gabonais ont-ils tenté comme à Madagascar d’utiliser une voie médicamenteuse au sein de nos hôpitaux ?

Depuis l’annonce de la première vague en Europe, des comités scientifiques français ont par exemple annoncé la fabrication d’un vaccin anti-Covid-19 pour réduire le nombre de transmissions et surtout éviter de contracter la forme grave de la maladie.

En Europe, et plus particulièrement en France, la campagne de vaccinations a débuté dès le mois de janvier 2021.

Mais, le vaccin astrazeneca a rapidement été décrié à cause de ses effets secondaires graves notamment des thromboses veineuses (formation de caillots de sang) pouvant se transformer en phlébites.

Les autres vaccins pfizer et moderna ont finalement eux aussi été décriés pour leurs effets secondaires : myocardite notamment pour le vaccin pfizer (inflammation du muscle cardiaque). Pour le vaccin moderna décrit pour être efficace contre la forme variante de la Covid-19, une expérimentation est en cours afin de l’administrer en 3 doses.

Puis, arriva le vaccin offert par la Chine au gouvernement gabonais. Y a-t-il assez de recul quant à l’utilisation de ce vaccin appelé sinopharm ? Il vient à peine d’être officiellement reconnu par l’OMS, mais il a déjà été autorisé et utilisé dans certains pays comme la Chine, les Émirats arabes unis, le Maroc et l’Égypte.

La population gabonaise est très réticente face à ces vaccins. A la date à laquelle nous publions, il y aurait eu autour de 8500 personnes vaccinées, mais ce chiffre n’apparaît pas dans les informations officielles.

D’après un article du site d’informations en ligne ; gabonactu.com, le vaccin sinopharm augmenterait la libido chez certains sujets. Le Pr. Murielle BOUYOU AKOTET et le Dr. Guy Patrick OBIANG ont annoncé à l’unisson cette nouvelle aux gabonais. Le laboratoire chinois Beijing Institute of Biological Products Sinopharm National Biotech Group a bien indiqué que son vaccin n’était qu’en phase 1 et 2 et que la phase 3 se déroulait par des essais cliniques.

Est-ce qu’un gouvernement soucieux de la santé de sa population se baserait uniquement sur certaines réactions d’ordre libidinales pour convaincre les populations de se vacciner ?

Nous sommes en droit de nous demander quels sont les composants de ce vaccin sinopharm ? Est-ce que depuis 1 mois et demi les laboratoires gabonais ont disposé des outils nécessaires à la réalisation de ces analyses ? Quels sont les laboratoires concernés ? Pourquoi n’entendons-nous pas les contributions du Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF) pourtant équipé du seul laboratoire de haute sécurité de type P4 en Afrique Francophone capable d’étudier des micro-organismes très pathogènes ?

S’il y a priori peu d’effets secondaires, est-ce que les scientifiques gabonais doivent rendre compte de ces résultats à l’OMS ?

Une fois de plus le Peuple gabonais se retrouve face à ces interrogations parce que comme à l’accoutumée, rien de sérieux concernant leur santé n’est correctement mis en place. Le plus insultant ici, est d’observer comment les gabonais sont une fois de plus humiliés et considérés comme des individus prêts à privilégier d’éventuelles pulsions lubriques afin d’accéder à ces vaccinations. Détrompons-nous, car les gabonais ne sont pas si dupes pour comprendre que les autorités de fait veulent liquider au plus vite le présent douteux s’élevant à 200 000 doses de vaccins offerts par la Chine au Gabon un 12 mars, date symbolique pour ces dirigeants.

Ainsi, au vu de ce qui précède, nous sommes en droit d’émettre de grandes réserves quant à une adhésion aveugle à ces si rapides campagnes vaccinales, car, jusqu’à preuve du contraire, il en va de nos vies, de celles de nos proches et de nos enfants.

Pourquoi la Chine n’a-t-elle pas fait cadeau de ses vaccins à la France et aux autres pays européens ?

Gabonais nous ne devons pas docilement  subir les injonctions d’individus qui ont plus que de raison justifié de leurs incompétences et  absence de probité notoires et manifestes.

Il est évident qu’avant de prendre un médicament, nous devons être sûrs « primum non nocere » qu’il vienne pour nous sauver et non créer des difficultés que les hôpitaux gabonais trop souvent en disgrâce ne seront malheureusement pas en capacité de gérer.

Demeurons vigilants !

Paul Essonne

Journaliste

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