Dans le bimensuel n° 80 mars/avril 2022, du journal MIBANA, il pose la question de savoir si Mohamed Ali Saliou serait devenu le nouveau prince de l’immobilier ou encore comment devenir milliardaire en peu de temps au Gabon ?
Le journal s’appuie sur le train de vie devenu insolent et les divers investissements au nord de Libreville à Angondjé de Mohamed Ali Saliou, le directeur de cabinet adjoint du Chef de l’Etat, Ali BONGO Ondimba chargé des finances. Ce dernier pensent qu’il sera le successeur de Maixent Accrombessi Nkani.
Malgré l’opération scorpion lancée par les plus hautes autorités du pays, Mohamed Ali Saliou âgé de 28 ans semble ne pas être inquiété, personne ne sait véritablement sur quoi compte le jeune homme au physique d’un pratiquant des Arts martiaux, encore faudrait-il qu’il maîtrise quelques kata.
Nommé en novembre 2019 au poste de directeur de cabinet adjoint du Chef de l’Etat avec le concours de Nourredin Bongo Valentin. Mohamed Ali Saliou est le fils du président du conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, l’imam Ismaél Ossa Océni Ossa.
A la présidence de la république, on ne sait par quelle magie le directeur de cabinet adjoint de la présidence de la république se retrouve fortuné. Avant ce poste, il était directeur général du conseil national de l’eau et de l’électricité, le salaire qu’il gagnait là-bas ne peut pas faire de ce dernier un millionnaire où un milliardaire en si peu de temps, sauf à nous prouver le contraire. Et dans ce cas de figure, la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite préfère dormir à la première rangée que de s’occuper de ce cas d’enrichissement illicite.
Toujours selon le journal Mibana, en 2019, Mohamed Ali Saliou résidait encore à Batterie IV, dans le premier arrondissement de la commune de Libreville, chez son père. En trois ans, il devient le prince de l’immobilier au nord de Libreville. Avant l’arrivée du directeur de cabinet adjoint du Président de la République, la zone était occupée par des modestes Gabonais. Ils ont été chassés et les terrains récupérés par la société nationale immobilière (SNI), dont Hermann Kamonomono est le directeur général. Et comme par enchantement, quelque temps après, une partie des terrains confisqués, aurait été rétrocédée à Mohamed Ali Saliou l’un des grands propriétaires fonciers d’Angondjé. Ses chantiers se trouveraient en face de l’ancien terrain de motocross au stade d’Angondjé. On peut apercevoir des villas et une chaîne d’appartements haut de gamme.
« Face à la corruption et à l’enrichissement illicite, le bras de la justice ne doit pas trembler » avait déclaré Ali Bongo Ondimba. La Direction générale des contres –ingérences et de la sécurité militaire, appelée couramment B2 gagnerait à enquêter pour connaître l’origine des fonds de Mohamed Ali Saliou.