Gabon : Messir Wilfried N’nah Ndong à Libreville.

L’activiste gabonais Messir Wilfried N’nah Ndong se trouve en ce moment dans la capitale gabonaise après avoir négocié avec le pouvoir en place, il a été aperçu à l’aéroport International Léon Mba en train de faire des selfies, curieusement ! Quel est cet activiste proche de Jean Ping comme il veut le faire croire, qui entre sans être nullement inquiété à l’inverse d’Amiar Washington et Danger. Ces derniers avaient fait l’objet d’arrestation, puis direction la prison centrale de Libreville. Le pouvoir de Libreville serait-il subitement devenu doux ?

Selon des sources concordantes, Messir Wilfried N’nah Ndong aurait signé un deal avec le pouvoir de Libreville, qui consiste à montrer aux yeux de la communauté nationale et internationale la possibilité pour les activistes de la diaspora gabonaise de rentrer désormais au Gabon en toute quiétude. Des photos de son arrivée à l’aéroport l’attestent. C’est assez loufoque, car Messir Wilfried N’nah Ndong, originaire de Ndjolé dans la province du Moyen-Ogooué qui a pourtant vilipendé et annoncé la mort d’Ali Bongo Ondimba, le  Chef de l’Etat est rentré au pays. Il semblerait que ce soit un piège pour les prochains activistes qui eux  seront purement et simplement jetés en prison. Il sera aussi difficile pour ceux qui souhaitent l’asile de l’obtenir à cause du deal de Messir Wilfried N’nah Ndong.

Le combat sera alors anéanti à cause du mercantilisme de certains activistes de la diaspora gabonaise, Thybo Adjatis en sait quelque chose sur Messir Wilfried N’nah Ndong qui vivait d’abord en Angleterre, avant de s’installer en France pour avoir une certaine visibilité auprès de la diaspora. Dans les prochains jours, des activistes feront leur entrée, car le pouvoir est dans le besoin. Force est de constater que cette stratégie mise en place n’est pas la bonne dans la mesure où le peuple a besoin de voir les réalisations de 2016. L’état-major d’Ali Bongo Ondimba doit avoir des arguments pour convaincre  les électeurs, afin qu’ils votent en sa faveur le moment venue.

Paul Essonne

Journaliste

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