La deuxième conférence de presse hebdomadaire de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), s’est tenue ce jeudi 13 juillet 2023 non loin de l’Université Omar Bongo (UOB). Après une communication sur la problématique de l’emploi des Gabonaises et des Gabonais, des retraités maltraités, de la réduction de la natalité, l’UDIS par la voix de son porte-parole a demandé avec insistance, la tenue d’une Conférence Nationale focalisée sur l’économie et le social pour mettre un terme à la question de l’accès à l’emploi et au mieux-être des Gabonais. Une demande fondamentale qui se tient au moment où le Gabon s’apprête à tenir les élections générales.
Pour le porte-parole de l’UDIS, il est urgent que l’Exécutif qui se mettra en place, au sortir des élections générales organise cette messe pour rassurer les Gabonaises et les Gabonais sur les maux qui minent leur quotidien. « A ce sujet, l’UDIS estime que l’organisation d’une Conférence Nationale sur l’économie, l’emploi, le social et le mieux-être des Gabonais, doit se faire en associant les ministères de l’Economie et de la relance, du Budget et des Finances, de la Planification, du Travail, des PME-PMI, du Commerce et de l’Industrie, des Affaires Sociales et de la Santé, de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Agriculture, de l’Energie, des Eaux et Forêts etc. Avec l’appui de, la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG), le pôle national de politique de l’emploi, ancien ONE, les partenaires sociaux, la diaspora et les acteurs de la société civile » a déclaré Jo Dioumy Moubassango, porte-parole de l’UDIS.
L’organisation de ses assises est une opportunité de rassembler tous les acteurs afin de fixer le cap en matière de politique, sociale, économique et culturelle tout en tenant compte des priorités et des urgences pour le bien de la nation. Aussi, l’UDIS confirme une fois de plus qu’elle prendra une part active aux élections présidentielles, législatives et locales à venir, comprendra qui voudra. La formation politique d’Hervé-Patrick Opiangha se refuse d’être observateur au moment où le Gabon a besoin de ses fils et filles, pour tourner l’ancienne page politique du pays et de fixer le nouveau cap avec des décideurs qui se soucient réellement des conditions de vie des Gabonais.
