Les rumeurs font état sur les réseaux sociaux que les policiers seraient interdits de soins médicaux dans les hôpitaux militaires du simple fait que certains avec des éducations bancales et des comportements qui ne reflètent pas le véritable niveau du parchemin qui se trouve dans le dossier d’intégration au sein de la police nationale. Conséquence, un adjudant de surcroit une femme appartenant à la santé militaire vient de s’en rendre compte qu’il y a certains policiers qui pourraient bien avoir leur place dans les différents marchés en qualité de brouettier.
Après avoir humilié et infligé une correction à la dame de la santé militaire au commissariat d’Okala et informer ses collègues au début du mois de juillet, au niveau de la santé militaire une décision par solidarité et pour punir ses enfants dotés d’une impolitesse caractérisée, vont prendre la décision de ne plus soigner les policiers dans leurs structures de santé.
Cette histoire des professionnels du sifflet, avec des treillis délavés et percés parfois au niveau des fesses et entre les cuisses lorsque que les galons ne sont pas complètement inexistants à cause de l’intempérie, nous permet de vous situer les faits :
Conduit au Commissariat d’Okala par un taximan suite au non-paiement de sa course de taxi. Le jeune homme va contacter sa mère restée à la maison, cette dernière est adjudant à la Santé militaire afin de lui apporter son secours financier pour régler sa course de taxi.
Une fois au commissariat d’Okala, la mère du jeune homme (militaire en service à la santé militaire), après s’être présentée à ses collègues policiers, va se heurter à la difficulté de trouver un compromis avec le taximan et « ses collègues » policiers. La solidarité entre les frères d’armes n’existe plus ? Les policiers auraient décidé d’être du côté du taximan plutôt que de leur collègue de la santé militaire.
Des échanges nourris vont s’en suivre entre la mère du jeune homme, les policiers et le taximan. Ils vont se traiter de tous les noms d’oiseaux. Quelque temps après ces échanges houleux, la maman (militaire) va remettre à son fils une somme d’argent à titre de compensation de perte journalière réclamé par le taximan. On part d’une course de taxi non payée à une perte de la journée à compenser. Ce n’est pas grave toujours est-il que la dame va s’acquitter sans rechigner du préjudice financier causé par son fils au taximan. Jusque-là tout va bien.
Quelques minutes après ces échanges, un Lieutenant de police présent ce jour au moment des faits comme habité par on ne sait quel diable, va intimer sans explications l’ordre à ses policiers en service de s’occuper de sa collègue de santé militaire. Va s’en suivre une altercation entre cette dernière et les policiers en service au commissariat de police d’Okala, raconte une source.
L’adjudant de la santé militaire venue à la rescousse de son fils, sera par la suite menottée elle qui n’a commis aucun crime, elle sera battue puis sauvagement torturée par ses propres collègues policiers du commissariat d’Okala et ce, devant son fils totalement impuissant qui assiste à la scène avant de se mettre à pleurer, indique une autre source.
La militaire de la santé militaire après cette bataille mémorable qui lui a été infligée par ses propres collègues policiers va tomber dans les pommes et convulser, la malheureuse sera transportée vers le Centre université des instructions des armées (CHUA) d’Angondjé.
L’Adjudant de la santé militaire perdra totalement connaissance et sortira de cette folle histoire rocambolesque digne d’un roman de fiction. Tenez-vous bien avec sept points de suture et des hématomes ainsi que des blessures au corps du fait des coups de matraques très violents, d’après le diagnostic de ses collègues de la santé militaire en service au CHU d’Agondjé, confirme la deuxième source.
C’est suite à ce tragique incident perpétré par les policiers sur un sous-officier supérieur de la santé militaire qu’une décision sera prise pour punir désormais tous les policiers de leur désordre, l’ordre a été intimé aux éléments de la santé militaire de ne plus recevoir aucun policier dans les structures sanitaires à caractère militaire. Réponse du berger à la bergère !!
Cette restriction concerne notamment l’interdiction de réception des policiers au sein des deux structures sanitaires militaires, dont l’Hôpital d’instruction des armées situé au PK9 et le CHU d’Angondjé.
Il faut le reconnaître le comportement des policiers envers leurs collègues des corps habillés laissent à désirer. Le refus de recevoir ces derniers, dans les services de santé militaire illustre parfaitement ces faits.
Une enquête devrait être ouverte afin de sanctionner les auteurs de ce que certains qualifient de honte pour la république. Les ministères de l’Intérieur et de la Défense, dont les ministres Lambert Noël Matha et Michaël Moussa Adamo gagneraient de temps en temps à sensibiliser leurs troupes avant que l’on enregistre le pire.