Gabon : Les élèves du lycée technique de Bikele en colère.

Le mouvement de revendications qu’ils ont entamé le lundi 9 janvier dernier, n’est pas le tout premier. A chaque fois ces apprenants réclament la même chose, à savoir l’amélioration de leurs conditions d’apprentissage.

Pour ceux qui sont en classe d’examen comme la terminale, la préparation du baccalauréat semble compromise, à cinq mois des épreuves. Et pour cause, à leur chapelet de revendications on peut signaler le manque des professeurs de spécialités et l’absence dans presque toutes les filières du matériel de spécialité. Ainsi, les élèves ne suivent plus que l’enseignement des matières générales.

Autre grande raison de leur mécontentement c’est l’insuffisance des professeurs, même que les enseignants vacataires ne sont pas payés depuis l’année dernière. D’ailleurs, depuis une semaine ils ont abandonné les craies et les salles de classe.

Informé de la situation instable actuelle au sein du lycée technique de Bikele, le ministère de l’Education nationale a dépêché le lendemain du déclenchement de ce mouvement d’humeur, c’est-à-dire le mardi 10 janvier dernier, quelques responsables pour apaiser le climat. Au cours de la réunion sans la présence des apprenants, la directrice générale de l’enseignement technique et professionnel a milité pour une reprise des cours, et a assuré les enseignants vacataires de la transmission de leurs dossiers auprès du ministère. Tandis que le proviseur, Christian Aba’a et les membres du bureau de l’APE (Association des parents d’élèves) ont proposé de fournir une somme forfaitaire pour le transport dès lundi prochain. Puis, la directrice générale de l’enseignement technique et professionnel, a repris la parole en révélant les véritables raisons des paiements irréguliers des vacations et les contraintes liées à leur élaboration.

Prenant à son tour la parole, le représentant des enseignants vacataires a proposé de reprendre la craie et les activités, à la seule condition que la somme forfaitaire proposée par le proviseur soit régulière, que leurs arriérés de vacation soient payés, et qu’elle soit aussi applicable à ceux de Lebamba, dans la province de la Ngounie.

Paul Essonne

Journaliste

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