L’affaire du tribalisme peut avoir des conséquences dans un pays comme le Gabon, et c’est pour l’avoir compris que Paul Biyoghe Mba a montré le doigt à la lune, malheureusement certains idiot on regardé le doigt. Il faut organiser un débat à l’Assemblée Nationale et inviter le Député Biyoghe Bi Mba a bien expliqué ce qui ressort du « livre pour la paix » publié par l’Assemblée Nationale. Il n’est pas question d’être à la recherche d’une existence politique encore moins de ressusciter les vieux démons du tribalisme comme veut le faire croire le Président Ali Bongo Ondimba qui semble être déconnecté de la réalité depuis son accident vasculaire cérébral à Ryad en 2018.
Ali Bongo Ondimba n’a pas tort de revenir sur l’histoire qui nous apprend au quotidien que le résultat de tels agissements conduit à la désolation, aux crises et aux tensions fratricides, les exemples sont là « le cas du Rwanda, du Congo Brazzaville et la guerre du Biafra au Nigéria et autres. Les exemples sont là, Ali Bongo Ondimba le sait mais ne fait rien pour mettre un terme au tribalisme.
Pourtant, Ali Bongo Ondimba aime dire qu’aucune ethnie n’est supérieure à une autre, certainement qu’il s’agit pour le Président de faire semblant. Lors de son discours à la Nation ce que Ali Bongo a trouvé utile de faire c’est de mettre en garde ces apprentis sorciers qui distillent la haine avant de conclure je cite « je serai intraitable avec eux ».
Ali Bongo Ondimba ne trouve aucune solution face au problème du tribalisme qui est posé et qui est visible et palpable au sein de la société gabonaise. Pour lui c’est normal que le bureau de l’Assemblée Nationale se retrouve avec plus des députés du Haut-Ogooué et les Nzébi, le reste n’a que dalle.
Qu’il sache bien qu’au Gabon on vit le tribalisme au quotidien, une seule province sur 9 à savoir le Haut-Ogooué, une à deux ethnies sur 52 s’accaparent certaines administrations entières de la République. Cela semble être normal pour l’homme d’Etat qu’est Ali Bongo Ondimba.
En plus de la direction générale de la documentation et de l’immigration là où on retrouve plus les frères du Haut-Ogooué, on peut ajouter la Douane, les Impôts, le trésor public, la Caistab, la liste est longue, trop longue.
Le péché de Paul Biyoghe Mba est d’avoir fait le constat sur le Tribalisme, le Régionalisme ou le provincialisme. Il va bien falloir organiser un débat, cela ne sert à rien de vouloir contourner la problématique. Que dire de l’égalité des chances, concept si chère à Ali Bongo Ondimba qui semble ne plus faire l’affaire face au tribalisme qui est bien visible dans l’administration gabonaise.