Gabon : Le paiement par mobile money, une valeur sure.

Le smartphone a déjà entamé sa mue pour se métamorphoser en moyen de paiement universel. Dans l’environnement du consommateur, c’est la possibilité de payer via son mobile grâce à une puce directement implantée dans le smartphone. Quelle opportunité ce moyen de paiement constitue-t-il ?

L’avantage majeur du paiement mobile ou mobile money est qu’il n’est pas restreint à un plafond délimité par les banques gabonaises. La situation a accéléré le processus de mise en place qui était déjà amorcé depuis plusieurs mois. Les mesures sanitaires mises aujourd’hui en place favorisent le paiement par téléphone. Car, celui-ci présente moins de contraintes (pas de plafond) et plus de sécurité (nécessité du code ou de l’empreinte digitale).

Avec un volume des paiements à 353 milliards de francs CFA en 2020, le paiement mobile est aujourd’hui un incontournable et pourrait encore augmenter en 2021 avec la digitalisation des moyens de paiement dans les commerces. Ce n’est pas une question de génération, mais une problématique véritablement liée à des catégories de population et des niveaux de revenus. Les innovations numériques vont-elles avoir raison, au Gabon, des bons vieux billets de banque ?

Les modes de paiement sont inévitablement destinés à être chaque jour un peu plus centrés sur le mobile. Si le chemin vers des règlements 100% mobiles, voire 100% dématérialisés, est encore long, cela n’est plus de la science-fiction. Les paiements alternatifs pourraient continuer de stimuler le secteur des paiements non-cash, à l’heure où les consommateurs recherchent des solutions rapides et pratiques offrant une expérience client d’exception.

Plus que jamais, les fournisseurs doivent aujourd’hui proposer des offres porteuses de différenciation, axées sur la rapidité, la commodité et la qualité de l’expérience client de bout en bout.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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