Le Mouvement Citoyen des Volontaires des Libertés (MCVL), apprend par plusieurs sources concordantes que le Parlement projetterait, dans les tous prochains jours une énième modification de la Constitution gabonaise au mépris du peuple souverain ; une modification qui consacrerait l’Election du Président de la République par le Parlement, notamment : les Députés, et les sénateurs ainsi que les Conseillers municipaux et départementaux.
L’histoire politique du régime actuel a démontré que le Parlement et les Conseils municipaux et départementaux, depuis plus de 50 ans, n’ont aucune légitimité du peuple au Gabon et sont nommés sur la base des décisions du Parti démocratique Gabonais.
Cette mécanisation des institutions précitées ne donne aucune crédibilité à ces compatriotes d’élire le Président de la République en lieu et place du peuple souverain.
Le MCVL constate pour le déplorer que la majorité des rumeurs au Gabon fini par devenir une réalité imposant aux gabonais les conditions de vie d’avantage précaires et insoutenables
De ce fait, le MCVL s’insurge contre cette énième manipulation qui viserait la matérialisation d’un régime monarchique au Gabon. Aussi, met-il en garde les Députés, les Sénateurs, les Conseillers municipaux et départementaux et la Cours Constitutionnelle contre ce coup d’état constitutionnel qui se préparerait à l’orée des élections présidentielles de 2023.
Par ailleurs, le MCVL exhorte la France, puissance colonisatrice à faire respecter les règles démocratiques comme elle le ferait bien chez elle et ne pas interférer et manipuler à nouveau le mécanisme démocratique et constitutionnel tant décrié par les populations gabonaises et africaines.
Pour le MCVL, cette énième révision de la Constitution viserait à n’en point douter à accentuer la crise politique et sociale actuelle qui pourrait aboutir à l’irréparable au sein de notre jeune nation.
Pourquoi revisiterait-on la Constitution à quelques mois des Elections présidentielles ? Que craindrait le pouvoir en place en voulant retirer aux gabonais leur droit civique ? Que conspirerait à nouveau la France en appuyant cette démarche des autorités gabonaises actuelles ? Que dirait la Cour constitutionnelle face à de telles dérives autoritaires qui tendraient vers une explosion sociale au Gabon ?
Autant d’interrogations et d’inquiétudes qui interpellent le MCVL et principalement la société civile qui doit jouer un rôle de fédérateur dans un pays où le désordre constitutionnel devient légal et l’anarchie devient une priorité.
C’est pourquoi, le MCVL exhorte la France et la communauté internationale à plus de vigilance afin que la souveraineté et la démocratie prônent sur l’autoritarisme, l’exclusion et la dictature en Afrique francophone, de manière générale et au Gabon en particulier car les conséquences pourraient s’avérer incalculables et demain sera trop tard.
En outre, le MCVL tient à rappeler aux gabonais que notre Constitution ne saurait indéfiniment être un objet manipulable du Parlement mécanique pour des intérêts égoïstes.
Le Mouvement Citoyen des volontaires des Libertés (MCVL)