Ces notables bien connus dans le milieu politique, craint le risque de voir le pays connaître une instabilité, comme se fut le cas au sortir des élections présidentielles d’août 2016, au cas où les autorités organiseraient les législatives en avril prochain. Ils mettent en avant la « réconciliation nationale » pour aboutir à un climat stable. Parmi ces notables qui s’inquiètent des délais trop courts pour la tenue d’une élection juste et équitable figure : Paul Mba Abessolo, Paul Malékou, Jules Bourdes Aristides Ogouliguendé, Louis Gaston Mayila, David Mbadinga, et Richard Moulomba. Aussi, ils évoquent des éventuels manquements techniques, ce qui pourrait compromettre la bonne organisation des élections.
Le cercle des notables interpelle une fois de plus les autorités, d’abord sur le retard dans la mise en place du bureau du centre gabonais des élections(CGE), suivi de la désignation des membres, la prestation de serment et l’élaboration du calendrier électoral. Ensuite, le non respect du délai des 60 jours exigés avant la tenue du scrutin pour la mise en place des commissions électorales locales. Aussi, pour les 45 jours devant séparer le scrutin de la révision ordinaire de la liste électorale en année électorale. Idem, pour la révision extraordinaire de la liste recommande 15 à 45 jours pour être établit.
Souhaitons tout simplement, que l’appel du cercle des notables trouvera un écho favorable auprès du pouvoir émergent.