Gabon : l’Assemblée générale élective de la Croix Rouge se déroule dans de bonnes conditions.

Ce rassemblement qui se tient du 10 au 12 juin au siège national de la de cette organisation humanitaire, permettra aux présidents locaux de la Croix Rouge, soit deux par provinces, de désigner le président national pour un mandat de quatre ans.

Mais force est de constater que malgré les bonnes conditions globales d’organisation, il y a quelques mécontents suite à la candidature de celle qui par ailleurs assure le poste de secrétaire général du Ministère de l’emploi et de la Fonction Publique Habiba Issa Yanga. En effet, lors du dépôt de candidature elle n’était que suppléante, mais subitement au moment de l’élection elle devenue la titulaire, ce qui est en porte à faux avec les statuts et règlement intérieur de la Croix Rouge gabonaise qui stipule « on ne peut pas être membre bienfaiteur et occupé des hautes fonctions dans l’administration publique ». C’est présentement le cas de cette dame.

Pour rappel, ce qui a conduit à l’élection est tout simplement dû au fait que l’ancien président de la Croix Rouge Guy Patrick Obiang Ndong cumulait deux fonctions avec son poste de secrétaire général au Ministère de la Santé, une violation totale des textes. Une situation qui se poursuivra jusqu’à sa nomination comme Ministre de la Santé. D’ailleurs, c’est difficilement que Guy Patrick a accepté de partir de sa fonction de président de la Croix-Rouge. Ainsi, sa Vice-présidente a assurée la présidence par intérim avant d’organiser les élections.

Une vue du collège électoral

Aussi, le collège électoral de la Croix–Rouge en observant ces manquements brandit la vérité des textes, lesdits textes stipulent bien effectivement que ni un membre bienfaiteur, ni une personne qui occupe des hautes fonctions dans l’administration gabonaise ne peut prétendre être candidat à la Croix-Rouge.

Il ne reste plus qu’au collège électoral de prendre ses responsabilités et de faire appliquer les textes, gage d’une crédibilité de l’institution et de l’élection.

Paul Essonne

Journaliste

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