Gabon/La semaine africaine du climat : L’écriture pour l’action climatique mondiale.

Le sujet du changement climatique agite la toile et laisse à questionner le double rapport entre l’homme et la nature en Afrique comme partout autour du Globe.

Aujourd’hui, les climatologues manquent parfois de mots pour nous faire prendre conscience de la réalité du danger climatique. Dès lors, l’écriture littéraire, instance d’expression de l’imagination et du ludique, apparaît aussi comme un marqueur contribuant fortement à sensibiliser les populations africaines à la préservation de la biodiversité.

En effet, l’écriture se doit d’évoluer en même temps que l’environnement de l’Homme. La « littérature environnementale », se pose, dès lors, comme un terrain favorable et plus aisé pour toucher la principale cible à sensibiliser à la protection de l’environnement : la jeunesse africaine, garante d’un avenir meilleur. Dans ce combat pour le climat, les écrivains et les artistes sont des partenaires privilégiés. Leur rôle dans la préservation de la nature n’est plus à démontrer.

La littérature, comme d’autres arts, donne à explorer le sensible. Elle ouvre un espace dans lequel l’imaginaire peut s’insérer et proposer des textes sans autre enjeu que de toucher les lectrices et les lecteurs, et donc les populations.

Si les conséquences de la dégradation du climat s’immiscent petit à petit dans nos vies quotidiennes, il en est de même dans les pages des fictions, tous genres confondus. Le Climat, oui, mais le Livre aussi pour mieux transcrire les réalités observables d’une société qui ne cesse de muter.

Obone Flore

Journaliste

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