Les habitants de cette localité sont inquiets. La multiplication des pluies depuis quelques jours à créer des dégâts, l’un des plus importants est l’érosion des sols. Impossible pour les automobilistes et les passagers de pouvoir circuler en toute quiétude.
En effet, la forte pluviométrie enregistrée dans la nuit de mardi à mercredi à emporter la buse métallique déjà très vétuste et les billes d’Okoumé qui se trouvaient sur la rivière entre le village Mebba et Nkan poussière situé à environ 3 kilomètres de Ntoum dans la province de l’Estuaire. Le diamètre de cette buse n’existait presque plus et des billes d’Okoumé qui commençait à céder au fil des ans, sans que la subdivision des travaux publics de Ntoum ne daigne trouver une solution faute certainement de moyens financiers. Le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi aurait consacré tout le budget rien que pour le Grand Libreville et quelques chefs lieu de province de l’arrière-pays.
Pour l’instant, les dégâts ne sont pas encore tous connus et la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle n’est pas demandée. Mais si les orages perdurent, les pluies pourraient avoir des conséquences catastrophiques. A ce rythme, et nous ne sommes qu’au début de la saison des pluies, des mesures importantes sont à prendre, surtout au niveau des canaux d’évacuation.
Peut-on parler de l’égalité des chances à ce niveau ? Certainement pas. Car, la buse posée à ce niveau ne répondait plus aux normes avec des billes d’Okoumé posé de part et d’autres du pont, conséquence de cette négligence des véhicules qui se retrouvaient dans la rivière. Va-t-on posé un container sur cette rivière pour servir de pont comme ce fut le cas pour le pont de la rivière Nkale qui se trouve à l’entrée du village Akok ? Seul le ministre des Travaux publics connaît la solution partielle qui sera utilisée pour permettre au trafic de reprendre.
Pour l’heure, les populations de cette partie du Gabon sont abandonnées à elles-mêmes.