Le président de la république Ali Bongo Ondimba, procédera dans les tous prochains jours, au lancement de la gratuité des accouchements dans les structures sanitaires publiques. Une mesure qui ne semble pas être une nouvelle, pour bon nombres de gabonais, qui garde en mémoire que l’accouchement était gratuite, car pas plus tard qu’en 2008, cette mesure était déjà effective dans une structure sanitaire de Libreville, notamment l’ancien centre hospitalier de Libreville (CHL), actuel Centre Hospitalier universitaire de Libreville (CHUL).
Le prétendu initiateur de la gratuité des accouchements dans les hôpitaux de Libreville et dans l’arrière du pays ne fait que ses perpétuels spectacles qui ne cessent pas de distraire les gabonais dans le but de rester derrières ses dépenses. Il s’agit en réalité d’une mascarade. Selon plusieurs jeunes femmes rencontrées, elles affirment avoir donné naissance gratuitement dans l’ancienne plus grande structure hospitalière de Libreville. Ceci permet de démontrer que l’initiative d’Ali Bongo Ondimba consiste de gagner en notoriété.
Si l’avènement de la CNMGS a permit à certaines femmes enceintes immatriculées de bénéficier de certains avantages jusqu’à leurs accouchements, tel n’est pas le cas pour celles qui ne sont pas immatriculés. Le Centre Hospitaliers de Libreville, devenu le Centre Universitaire de Libreville, s’est en même temps transformé en clinique où les femmes enceintes non assurées à la CNMGS ont continue de dépenser des sommes exorbitantes pour mettre au monde leurs nourrissons dans les différentes structures de la place.
Par conséquent, si les témoignages des jeunes femmes ayant donnés naissance à cette période, 10 ans en arrière est avéré, qu’on arrête de distraire les gabonais en reprenant ou en promettant à chaque fois la politique sanitaire d’accouchement cadeau, qui existait déjà dans les années précédentes, pour cette nouvelles reforme, elle n’a été que d’apparence.
Pourquoi mettre en place les beaux édifices qui semblent répondre aux normes internationales, si pour voir un spécialiste, c’est la croix et la bannière à la limite on ce contente d’un interne qui arrive à 11 heures. La gratuité des accouchements va-elle porter ses fruits ? Sinon croiser les doigts, mais surtout préparer toujours vos poches, afin de ne pas faire face aux surprises désagréables.