Gabon/La délégation d’Ossouka aux USA : Honte à la République !

La délégation conduite par Rose Christiane Ossouka Raponda, Vice-Présidente de la République dans laquelle se trouvait Michel Essonghé, Haut-Commissaire de la République et Herman Kamonomono, Directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), Yolande Nyonda, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, l’ancien ministre de la Santé, Léon Nzouba s’est rendu dans le pays de l’Oncle Sam à la recherche des élites gabonaises. C’était sans compter sur la témérité de l’activiste d’origine gabonaise Landry Amiang Washington présent sur les lieux, qui avait subi les affres du pouvoir. Ce dernier avait été kidnappé puis jeté à la prison centrale de Libreville avec des chefs d’accusation qui changeaient tous les jours, finalement il a été relaxé sans jugement quatre ans plus tard.   

Si à l’époque, Rose Christiane Ossouka Raponda était Premier ministre, comment pouvait-elle oublié aujourd’hui dans le cadre de sa mission aux USA une possible incursion d’Amiang Washington ? En effet, lors de cette rencontre entre la délégation et la diaspora l’hôte des lieux l’Ambassadeur du Gabon accrédité aux USA Noel Nelson Messone a eu des sueurs froides, étant dans l’incapacité de retenir Washington. Ça a vraiment été chaud.

L’activiste Amiang Washington durant son action

Pourquoi M. Michel Essonghé, Madame Ossouka font-ils autant de mal au Gabon le pays qui leur a tout donné ? Visiblement, ils sont contents de la situation déplorable que traverse le Gabon. Qu’ont-ils fait de leur patriotisme ? Le Gabon est désormais l’ariser des autres pays. N’en parlons pas de l’état de santé d’Ali Bongo. Ce dernier n’a besoin que d’une seule chose, le repos. « Laissez-le se reposer pour les derniers jours qui lui restent. Arrêtez de le trimbaler pour vos intérêts personnels » a souligné Amiang Washington.

Dans ce cas de figure, Rose Christiane Ossouka a fait la démonstration qu’elle ne s’y connait pas en politique. Que son séjour aux Etats-Unis en compagnie de sa délégation lui serve de leçon pour la mise en place  d’une stratégie l’empechant de tourner au ridicule.

Paul Essonne

Journaliste

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