Depuis le jeudi 17 mars 2022, les footballeurs de première (D1) et deuxième division (D2) tiennent un mouvement de grève au ministère des Sports, de la Jeunesse chargé de la vie associative. Ils exigent le règlement définitif et intégral de la dette due aux footballeurs des saisons 2016-2017; 2017-2018; 2019-2020.
C’est le deuxième jour de mobilisation des footballeurs au ministère des Sports, de la Jeunesse chargé de la vie associative. Le collectif soutenu par l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) appelle tous les footballeurs concernés par cette dette et présents dans Libreville à les rejoindre au ministère. Son paiement est la première condition fixée par les joueurs pour une reprise des activités le 14 mars 2022.
Les footballeurs qui résident à Port-Gentil et Oyem ont déjà manifesté leur accord par des vidéos publiés sur le compte Facebook de l’ANFPG. « Les footballeurs gabonais méritent mieux de la part de leurs partenaires nationaux. Les joueurs n’ont pas été payés depuis trois saisons et campent désespérément devant le ministère des Sports en signe de protestation. Ils resteront aussi longtemps qu’ils le pourront », clame l’ANFPG qui multiplie ses publications depuis le début du mouvement.
Après une nuit passée à la belle étoile et deux échanges avec le directeur de cabinet du ministre Franck Nguema, la mobilisation continue devant le portail du ministère. « Nous resterons au ministère jusqu’à ce que notre dette soit réglée ».
Pour le collectif des footballeurs, « si la dette n’est pas réglée, les footballeurs professionnels du Gabon ne fouleront pas les pelouses » assurent-ils. Elle sera le début d’une amélioration de la situation sociale des footballeurs qui sortiront de la précarité dans laquelle ils ont été plongés durant près de deux ans.
