Gabon/FMI : l’institution financière pourrait sanctionner le Gabon.

Le Gabon serait reconnu comme étant un très mauvais gestionnaire des aides et autres emprunts octroyés par les institutions financières. Le fond monétaire international  (FMI) vient de marquer son mécontentement en ce qui concerne la gestion des deux prêts d’urgence anti covid d’une valeur de  300 millions de dollars.

La  dernière visite des experts du FMI au Gabon, s’est déroulée dans des conditions difficiles avec des résultats médiocres. C’est en tous cas,  ce qu’un indique nos confrères d’Africa intelligence, ces derniers pensent qu’il existe désormais un bras de fer entre le Gabon et le Fmi.   Selon nos confrères, les entretiens entre les experts de l’institution financière et  les autorités du pays étaient  orageux.  En cause, le  décompte des deux prêts d’urgence  anti covid,   d’une valeur  combinée  de 300 millions de dollars, accordés  au pays  l’an dernier.  Le Fmi a également constaté que,  «  les comptes de la caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), notamment,  dont l’exercice  2018 -19 laissait déjà apparaître 12, 4 milliards  de francs CFA (18 millions d’euros) de dépense  injectés, cristallise  les tensions ». Des difficultés qui empêchent le Gabon de relancer l’emprunt dont –il a besoin auprès de cette intuition pour  son plan d’accélération de la transformation.

« Pour combler  le trou qu’occasionne l’absence d’accord  avec le FMI, le Gabon a confié  le 27 mai  à la banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BICIG), l’union gabonaise des banques  et Afriland first  Bank l’émission d’une obligation de 175 milliards  de francs cfa  (266 millions d’euros) au sein  de  la communauté  économique  et monétaire de l’Afrique  centrale  (CEMAC). En  février  2020, le Gabon avait déjà levé un nouvel eurobond d’un milliards  de dollars »,  soulignent nos confrères d’Afrique Intelligence.

C’est donc des emprunts pour tenter de combler les trous qui pourraient occasionner un déséquilibre budgétaire.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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