Gabon : Des médicaments pour les établissements des régions sanitaires.

Le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda les a officiellement remis aux responsables des régions sanitaires du pays le 8 février 2022 à Libreville.

Il s’agit de près de 365 établissements sanitaires bénéficiaires dont 288 dispensaires, 43 centres médicaux, 19 Centres de santé urbain et 18 centres de santé ruraux qui seront, à partir de cette date, ravitaillés régulièrement et de façon permanente en médicaments et autres produits de santé indispensables à la pratique des soins.

Lancé par cette cérémonie à laquelle le ministre de la Santé Dr Guy Patrick Obiang Ndong et le directeur général de l’Office pharmaceutique national (OPN) Simon ESSONO ont pris part, cet approvisionnement continuel vise à garantir des soins de qualité aux populations sur l’ensemble du territoire national. Cette réalisation des autorités gabonaises entre dans le cadre de la « Task-force Mise à niveau des soins de santé primaire » du Plan d’accélération de la transformation (PAT) initié en 2021.

Vue des médicaments

Les médicaments d’une valeur de 2 milliards de francs CFA sont le fruit d’un partenariat entre le gouvernement et La Santé Pharmaceutique, une société qui met sur le marché des médicaments fabriqués au Gabon. Elle doit désormais relever le défi de l’accessibilité et de la disponibilité de ses produits sur le territoire selon le Premier ministre.

Le ministre de la Santé a, pour sa part, convié les bénéficiaires à faire bon usage de ces médicaments en respectant le principe de gratuité. Il a également annoncé la mise en place d’un mécanisme de suivi-évaluation et d’approvisionnement par l’OPN.

Précisons que le Gabon compte 6 régions et 36 départements sanitaires. La pyramide gabonaise des soins de santé prévoit un rapprochement des malades vers les dispensaires et les centres de santé pour les premiers soins. Pour favoriser cette équité, il faut davantage construire des établissements de santé et les approvisionner pour que les patients ne se dirigent plus obligatoirement vers les centres hospitaliers universitaires mieux équipés mais plus éloignés pour certains.

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